C'est un Continent africain historiquement délaissé et oublié par la communauté internationale, étant le seul Continent parmi les cinq qui existent dans le monde ne jouissant pas de la qualité de membre permanent au Conseil de sécurité et le moins représenté dans la catégorie des membres non permanent au sein de cet organe, il est grand temps pour que la justice soit rendue à l'Afrique à travers le renforcement de sa représentation au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, telle est la conviction et le cheval de bataille de l'Algérie.L'Afrique a subi à tort beaucoup de peines et il est grand temps et plus que jamais que les Nations unies (ONU) redresse le droit de l'Afrique par une représentation digne de ce nom au sein de son Conseil de sécurité car, la voix africaine, est devenue nécessaire dans le nouvel ordre mondial, telle est la conviction de l'Algérie présentée, avant-hier lundi, à New York aux Etats-Unis, par le diplomate chevronné, le Secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Lounès Magramane. Actuellement en voyage de travail à New-York, et prenant part à un débat de haut niveau au Conseil de sécurité de l'ONU intitulé ''Redresser le tort historique et renforcer la représentation efficiente de l'Afrique au Conseil de sécurité des Nations unies'', le numéro deux du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Lounès Magramane a exprimé, lors d'une allocution livrée avant-hier devant de hauts diplomates de nombreux pays, le souhait de l'Algérie d'élargir la représentation de l'Afrique au sein du Conseil de sécurité de l'ONU, «cela pour rendre justice au Continent noir qui a été longtemps délaissé de ses droits internationaux fondamentaux», a-t-il déclaré devant ses homologues de nombreux pays présents au débat de haut niveau du Conseil de sécurité. Dans son discours à l'ONU, Magramane a fait savoir que l'Afrique «représente la voix de la sagesse, de l'engagement et de la responsabilité», dira-t-il, tout en rappelant la position africaine invariable basée sur les principes contenus dans «le Consensus d'Ezulwin» et la «Déclaration de Syrte», étant le seul et principal cadre référentiel. Réitérant la position et la conviction de l'Algérie quant au besoin du Conseil de sécurité de l'ONU, aujourd'hui, de la voix africaine, Lounès Magramane a appelé à la nécessité de «redresser le tort historique infligé au continent qui manque d'une représentation efficiente au Conseil», a-t-il exprimé. Transmettant les salutations du Président Tebboune aux participants du débat de haut niveau au Conseil de sécurité ainsi que ses meilleurs vœux à son homologue africain, le Président du Sierra-Léone, Julius Maâda Bio, voire l'actuel coordonnateur du Comité des dix de l'Union africaine (C10), Lounès Magramane a plaidé, au nom de l'Algérie, pour un renforcement de la représentation de l'Afrique au sein du Conseil de sécurité à travers l'attribution des places comme membres-permanents au sein de cette organisation mondiale. D'autre part, Lounès Magramane est revenu, lors de son allocution à New-York, sur les recommandations ayant couronné la 11e réunion ministérielle du Comité des dix chefs d'Etat (C10) et de Gouvernement de l'Union africaine (UA) tenue en juin dernier à Alger, où le représentant de l'Algérie l'a qualifié de réussite sur tous les plans. Concernant la conjoncture régionale et internationale et les lourds défis et risques qui planent et menacent la paix et la sécurité internationales, notamment la sale guerre infligée contre la paisible bande de Ghaza par l'entité sioniste, le spectre de la guerre qui plane dans la région du Sahel et la question du Sahara occidental occupé par le Maroc, le numéro deux du ministère des AE a indiqué que le monde fait face à «une paralysie quasi totale du Conseil de sécurité de l'ONU incapable de mettre un terme ou de freiner, au moins, les politiques du fait accompli et les mesures unilatérales», a fait observer Lounès Magramane.