Sans détour, avec le franc-parler qu'on lui connaît, Khireddine Barbari a assumé pleinement son rôle de Chef de délégation des Jeux olympiques pour répondre aux nombreuses questions des journalistes présents en masse à la conférence de presse tenue hier au siège du Comité olympique et sportif algérien. C'était l'occasion de remettre les choses à leurs places après tout ce qui a été dit, ça et là, surtout concernant certains chiffres. Et pour faire court, le Secrétaire général de l'instance olympique a donné des chiffres intéressants, comme le nombre exact des membres de la délégation algérienne qui est de 118 personnes dont 45 sportifs et 35 entraîneurs. Il affirmera, plus loin, que les objectifs ont été atteints car ne reposant pas sur des pronostics. «Deux médailles d'or et une en bronze, ce n'est pas rien sachant qu'il déjà difficile d'en remporter une. Aussi, le fait d'être qualifié aux JO est une belle performance». «Aucun athlète au monde ne peut garantir, avec certitude, qu'il va décrocher une médaille d'or, particulièrement aux Jeux olympiques, car c'est le haut niveau, où beaucoup de paramètres entrent en jeu. Par contre, on peut se fixer des objectifs et travailler dur dans ce sens», a-t-il ajouté. Les journalistes présents dans la salle voulaient en avoir le cœur net. Et c'est tout naturellement qu'ils abordent le cas d'Imane Khelif qui a vécu un harcèlement terrible. «Elle a eu toute la protection possible. On lui a demandé de rester concentrer sur la compétition et prendre sa revanche sur le ring. Une équipe d'avocats s'occupe de son cas. Concernant Djamel Sedjati, c'est moi-même qui ait reçu l'équipe de gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique. Un contrôle de routine comme cela s'est fait avec d'autres athlètes de délégations étrangères». Il n'y a donc aucun soupçon ou doute de dopage. Pour Bidani qui a dû se retirer de la compétition, le retrait est dû à une blessure au genou lui qui voulait offrir une médaille à l'Algérie. Il a aussi été question du judoka Dris Messaoud qui n'a pas pu être de la partie à cause d'un surplus de son poids, il n'y a donc aucune affaire Messaoud qui devait rencontrer un athlète de l'entité sioniste. Barbari n'a pas manqué de signaler qu'il a eu des insuffisances au village olympique telles que la restauration, le transport ou même l'approvisionnement en eau, ce qui a fait dires à certaines délégations que c'était mieux à Oran lors des Jeux méditerranéens en 2022. Il a aussi été question des couleurs des différents équipements de la délégation algérienne, il n'y a eu aucun changement, c'est le choix qui a été fait au début avec les couleurs algériennes, en plus du bleu de la Méditerranée et la couleur sablée du sud algérien. Enfin, il n'a pas manqué de préciser que «la préparation aux prochains Jeux olympiques de 2028 commence dès maintenant, notamment, à travers la détection de nouveaux jeunes talents et leur prise en charge, pour qu'ils soient médaillables lors de ces joutes». Pour les athlètes qui ont échoué à Paris, des rencontres bilatérales auront lieu entre les ministères de la Jeunesse et des Sports et les Fédérations concernées, comme l'a rappelé le Directeur général des sports au sein du MJS, Mustapha Hassani.