C'est toute une nation entière qui s'est tellement enthousiasmée. Très peu de médailles, mais elles sont d'une valeur qui confirme que l'Algérie est une nation sportive, mais qui a aussi des objectifs. Monter sur la plus haute marche du podium est la concrétisation d'un rêve, c'est aussi, au tournant d'une promesse la récompense ultime d'une vie d'entraînement et de sacrifice. Les coulisses pour saboter Les deux médailles d'Or et de bronze arrachées lors de ces Jeux Olympiques par les athlètes algériens, font monter d'un cran les athlètes e qui seront indiscutablement exigeants de leur fédération respective de tout mettre à leur disposition pour rejoindre ou égaler le haut niveau. Mais en attendant ces victoires ont tenu en haleine des millions d'Algériens et ont fait de l'ombre à de nombreuses organisation et même plus, à ceux qui travaillaient dans les coulisses pour éviter à l'Algérie de se distinguer sur les espaces et surtout podiums des JO. L'IBA perd ses repères Les Fennecs, loin d'être aveuglés par ses agissements, tenaient la barre et avançaient vers les podiums. Il y a ceux qui ont échoué, ce qui n'est pas une surprise pour certains athlètes confrontés à des athlètes de haut niveau. Les dernières journées des JO Paris 2024, ont mis à nu les plans machiavéliques de la fédération française de Gym, de club, de l'IBA pour éviter le podium aux algériens. La talentueuse Kaylia Nemour, à bien finie par répondre à ceux qui voulaient l'enterrer avant l'heure et a détruit leur château de mensonges mis en scène pour favoriser le «Coq aux Fennecs». Le terrain a tranché, la mise à feu minutieusement préparée s'est brisée sur le rêve de sa médaille d'Or en les obligeants à se mordre leurs orteils, avaler leurs ongles et à écouter l'hymne national algérien qui a retenti non seulement à Paris, mais sur l'ensemble de la planète. Une médaille, un séisme Ce n'est pas fini, Imene Khelif, trois ans après sa présence aux Jeux de Tokyo, où sa participation n'avait suscité aucune polémique, elle s'est retrouvée malgré elle au centre d'une controverse sur le genre menée par les milieux conservateurs sur fond de différend entre le CIO et la Fédération internationale de boxe. Sa médaille d'or provoque un séisme chez la FIB, l'échec programmé n'aura pas lieu, et ce, malgré les polémiques qui ont rythmé ces JO. La championne olympique de boxe a rejoint sa consœur Kaylia Nemour championne olympique de gymnastique pour se faire porter en triomphe dans un stade de Roland-Garros en fête et par plus de 50 millions d'Algériens. «C'est monstrueux, mais ne recule pas, elle prend sa médaille» Imane Khelif déclare «Je fais l'objet d'attaques et d'une campagne féroce, et c'est la plus belle réponse que l'on puisse donner. La réponse a toujours été sur le ring», a-t-elle lancé après sa victoire en finale des -66 kg. «Je suis une femme forte avec des pouvoirs spéciaux. Depuis le ring, j'ai envoyé un message à ceux qui étaient contre moi». Depuis son premier combat aux Jeux olympiques de Paris, la boxeuse algérienne Imane Khelif faisait face à la controverse. Elle a ainsi été accusée d'être transgenre, ce qui lui donnerait un large avantage sur ses opposantes, elle est en réalité atteinte d'hyperandrogénie, une production importante d'hormones mâles. Lundi 5 août : « Les analyses montrent que (la boxeuse taïwanaise) Lin Yu-ting et Imane Khalif) sont des hommes. Point barre », a lancé, lors d'une conférence de presse, Umar Kremlev, le président de l'IBA. Un certain nombre de personnalités de gauche françaises ont exulté à l'annonce de la victoire de la boxeuse. Sandrine Rousseau a posté un message laconique : «On vous le dit, les larmes des fachos rendent plus forte. Bravo Imane Khelif». «Quelle championne», a ajouté la député LFI-NFP Aurélie Trouvé. «'C'est monstrueux, mais ne recule pas, elle prend sa médaille»', estime un économiste. Une «conspiration sioniste ?» Face aux critiques, un responsable sportif algérien a affirmé que cette controverse liée à son genre était une « conspiration sioniste ». Yacine Arab, Directeur général du Comité olympique et sportif algérien, ne s'est pas privé de déclarer au journal australien Sydney Morning Herald : « Le lobby sioniste veut briser l'esprit d'Imane. Mais aujourd'hui, Imane est très forte. Ils ne veulent pas qu'une fille musulmane ou arabe monte en grade dans la boxe féminine. Nous sommes tous là pour Imane. Vous pouvez voir tout le soutien de tout le monde. Toutes les associations de presse internationales soutiennent Imane». La controverse est devenue si large que même l'ancien président américain Donald Trump a abordé la question, promettant de « tenir les hommes à l'écart du sport féminin ». Arab a répondu que Trump avait suffisamment de problèmes et qu'il devrait plutôt aller voir un médecin ». Son entrée sur le célèbre court Philippe-Chatrier, plus habitué à accueillir des joutes tennistiques, avait déjà été acclamée dans un vacarme retentissant. Djamel Sedjati accusé d'utiliser des produits dopants, Barbari infirme Djamel Sedjati (25 ans) n'a pas été épargné, comme les cas de Imane Khelif et de Kaylia Nemour. Auteur de la meilleure performance de l'année et favori pour la finale de 800m ce samedi au stade de France, l'Algérien a failli dans sa quête d'or des Jeux. Il a terminé 3e de la course derrière Wanyonyi Emmanuel (Kenya) et Marco Arop (Canada) dans l'une des finales les plus rapides de l'histoire. On apprend que le quotidien sportif L'Equipe a attendu la fin de la finale de l'épreuve pour balancer l' «information». Selon ce journal «des gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique, qui dispose de la compétence sur la lutte contre les produits dopants, sont intervenus au sein du village olympique pour effectuer des perquisitions, le 8 août, dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet de Paris». Cette enquête vise l'athlète algérien Djamel Sedjati (25 ans), vice-champion du monde 2022, mais également son compatriote et entraîneur national Amar Benida. Cette information n'a pas été confirmée puisqu'il est aussi noté que "contacté à plusieurs reprises, le parquet de Paris n'avait pas donné suite au moment de la publication de cet article. Egalement sollicité, Paris 2024 n'a pas souhaité faire de commentaire. Egalement contactées, les directions de l'Athletics Integrity Unit, de l'Agence française de lutte contre dopage et de l'Agence de contrôles internationale n'ont pas donné suite à nos demandes". Détail le journal La Gazette. En définitive, l'Equipe clôt son article spéculatif en mentionnant que «les enquêteurs ont entre les mains un dossier ultra-sensible, qui contient de forts enjeux sportifs et diplomatiques». On n'est pas loin de la propagande et de la mauvaise foi. En venir à laisser des preuves de «tricherie» sur les lieux même du déroulement des Olympiades seraient imprudents voire suicidaires. Contacté par nos confrères de la chaine TV Ennahar, le chef de la délégation algérienne Khireddine Barbari a démenti l'information ajoutant que la médaille de Sedjati est plus que propre. «Notre athlète a subi 5 tests ici depuis qu'il est arrivé au village olympique. C'est vous dire que s'il y avait un problème, on l'aurait su», a conclu le Secrétaire général du COA..