D'après l'agence libanaise, le pétrolier algérien chargé de 30 000 tonnes de carburant est arrivée à bon port au nord du Liban mardi dernier. C'est dans le cadre d'une aide algérienne pour le Liban privé d'électricité afin de pouvoir redémarrer les centrales électriques coupées depuis plus d'une dizaine de jours. Le Liban s'appuie actuellement sur des générateurs privés pour produire l'électricité pour les institutions publiques et les foyers de la population. Dans son communiqué publié, la société Sonatrach a fait savoir que « Notre navire, s'apprête à décharger sa cargaison dans le port de Tipoli au Liban après avoir accompli les procédures nécessaires » En application de la décision du président Abdelmadjid Tebboune de soutenir énergiquement le liban et de l'aider à surmonter sa crise actuelle Sonatrach a annoncé l'arrivé du pétrolier Aïn Akker parti du port de Skikda le 22 aout dernier. Or, L'entreprise Sonatrach a expliqué que ce carburant se caractérise par sa haute qualité en termes d'efficacité énergétique Et sa faible teneur en soufre, condition nécessaire à la production d'électricité. Ajoutant que cette initiative vise à soutenir le peuple libanais dans son épreuve difficile. Reflétant un esprit de solidarité dans les relations entre l'Algérie et le Liban. le navire a été reçu au port de tripoli par l'ambassadeur d'Algérie au Liban Rachid Belbaki et le ministre libanais de l'énergie et des eaux Walid Fayad . Le ministre libanais a déclaré aux journalistes présents au port que l'Algérie a contribué à briser le blocus international sur les investissements au Liban en poursuivant ses investissements dans le secteur de l'énergie. Il a aussi salué le don algérien estimant que 30 milles tonnes de carburant constituent une valeur élevée pouvant étre utilisées en électricité pour le Liban. Rappelant que le 17 aout le Liban a été frappé d'une panne de courant dans tout le pays y compris à l'aéroport et au port de la capitale Beyrouth après que toutes les centrales électriques ont cessé de fonctionner. A cet état de fait le gaz a enregistré un épuisement colossal dans le pays et seulement après un jour de la panne l'Algérie a été le premier pays a secourir le Liban dans sa crise en lui envoyant du pétrole. Il y'a deux ans la fréquence des pannes de courant au pays a considérablement augmenté et le pays souffre des difficultés financières ce qui l'a rendu incapable de fournir des devises pour importer le carburant. Le volume de production d'électricité au Liban varie entre 1600 et 2000 mégawatts par jour mais la pénurie du carburant ces dernières années a progressivement réduit la production à des niveaux sans précédents, a-t-on informé .