Au journal électronique «La Gazette du Fennec», l'athlète algérien, Athmani Skander Djamil, s'est longuement exprimé sur sa très belle aventure dans l'athlétisme, il n'a raté aucune piste, ni couloir pour dépoussiérer ses empreintes qui font de lui un Champion avec ce «C» majuscule. Il évoque ses deux médailles (Or sur 400 m et Argent sur 100m) décroche avant ces jeux de Paris. Skander, un athlète qui promet… Comme tout athlète, Skandar Athmani ne fait pas l'exception, s'il fait partie de ce monde sportif, ce n'est pas par ennui mais par amour à cette discipline, On est même tenté d'écrire qu'il il est né pour être champion, se coller au sport, pratiquer l'athlétisme, se sentir dans sa bulle. Nous avons aussi déduit qu'il nage dans ce sport, d' abord pour sa personne, ensuite pour ceux qui l'entourent et aussi pour son pays. Courir à chaque victoire, avec l'emblème national sur ses épaules et crier à la face du monde qu'il est un champion algérien, fier de l'être. Décortiquer cet entretien, s'est faire une idée de la qualité de ce champion de 29 ans. Il y a d'abord l'art et la manière qu'il utilise pour évoquer ses ambitions qui sont pour lui la véritable énergie qui lui font baisser toutes les barrières pour réussir, même si dans son parcours, il y a quelques déceptions «rater à Tokyo, la médaille d'or sur 100 mètres d'un centième et du coup ça m'a fait vraiment mal au cœur...cela n'est en fait pas un échec mais une leçon pour passer à une vitesse supérieure. Aujourd'hui, je suis à Paris pour décrocher deux médailles d'or Inchallah. J'essaierai de faire mon possible pour amener ces deux médailles avec de très beaux chronos [La première étant déjà acquise)». Son catalogue continue de se remplir de prestige, mais aussi des quelques échecs qu'il a croisé au détour des pistes des championnats mondiaux. C'est en 2019 qu'il rejoint le sport paralympique et sa première compétition était celle de Tokyo 2020. Mais avant 2019, il y a l'année 2013 année où tout a commencé pour lui , médaillé de bronze au championnat d'Afrique avec l'équipe 4×100 m, lors de deux éditions africaines. Il cita rappellera ensuite sa participation aux Jeux Mondiaux Universitaires, plus encore ,en 2017 il est sacré l'homme le plus rapide des 100 mètres en Algérie. Des médailles, mais aussi des références et des réponses Son objectif de rêve était toujours celui de devenir champion paralympique «de bien représenter mon pays… courir avec les couleurs Algériennes, c'est l'une des meilleures et sages décisions que j'ai prise dans ma vie. Al HamdoulAllah, aujourd'hui j'ai une médaille d'or sur 400 mètres, avec un bon chrono et en plus décrocher le record du monde de ma catégorie, n'est-ce pas merveilleux ? C'est cette concrétisation qui m'a ouvert l'appétit sur plein d'autres objectifs». Il explique dans cette interview fleuve qu'il a été sacré double champion du monde sur 100 mètres et 400 mètres avec un nouveau record du monde sur 400 mètres et un record du championnat sur 100 mètres. «Ça m'a vraiment motivé pour ces Jeux de Paris, j'ai travaillé pour ça. Je vous promets une très bonne compétition». «Le Président de la République, croit en nous et nous encourage» Ce succès qui n'est encore qu'à son début qu'il partage avec ses collègues, fans, avec le peuple algérien, ses proches, il ne cesse de manifester sa fierté, surtout d'être un athlète paralympique à temps plein et de prospérer grâce à un autre environnement ou il est possibles de concrétiser ses rêves. «Pour ça le Président de la République, est pour beaucoup. Je le remercie parce qu'il a mis une main de fer sur ce débat, parce que les athlètes paralympiques, ils ont toujours demandé cette égalité entre le sport paralympique et le sport olympique. Le Président a vite réagi et a pris cette décision qui nous encourage à travailler plus, il y a maintenant une égalité des primes ou des primes de médailles entre les athlètes olympiques et les athlètes paralympiques, et c'est vraiment motivant et ça donne un plus, surtout aux athlètes». Des chantiers pour clarifier les situations Il évoque les nombreux chantiers qui restent à mener à terme. L'environ- nement continue à s'éclaircir, et les médailles confirment la mutation du sport . «Ça a vraiment progressé. Le déplacement des athlètes para-lympiques à Paris, avec un matériel spécifique aux athlètes handicapés, ça fait plaisir en tous les cas, je dis que ces dernières années on constate une évolution, y compris dans l'aspect social». Et de dire tout haut «On sent un respect, moi personnellement je suis très respecté... je suis champion et je représente dignement mon pays». Dans le paralympisme algérien, il y a une légende qui est Mohamed Allek, qu'est-ce qui t'inspire et est-ce que tu marches sur ses pas ? «Bien sûr. Mohamed Allek est une personnalité que j'ai connue même avant de connaître, que ce soit l'athlétisme ou le handisport. Donc c'était une figure nationale, Allah yarahmou. J'aimerais bien être une figure qui représente bien son pays, qu'il continue à le faire, poursuivre cette mission pour permettre à la génération d'aujourd'hui et celle de demain de représenter dignement le pays.