, Trois athlètes de para-powerlifting représenteront le handisport algérien aux 17es Jeux paralympiques de Paris dont les épreuves débuteront mercredi avec l'espoir d'aller le plus loin dans la compétition, malgré la difficulté de la mission. Comme lors des derniers jeux à Tokyo-2020, les mêmes athlètes seront présents à Paris pour défendre les acquis, comme c'est le cas de Hocine Bettir (médaillé de bronze) et améliorer les performances réalisées par Samira Guerioua (4e place) et Hadj Ahmed Beyour (7e place). «Il faut savoir que le podium aux Paralympiques est devenu très difficile, et émettre un quelconque pronostic l'est encore plus. On va participer avec les mêmes athlètes des derniers jeux qui ont arraché leur qualification avec panache», a déclaré l'entraîneur national, Mohamed Salaheddine Benatta. Les athlètes algériens appelés à représenter les couleurs nationales ont bénéficié d'une très bonne préparation, participant à pratiquement à toutes les compétitions de qualifications qui leur ont permis à la fin d'être présents aux Jeux. «Effectivement, les athlètes ont effectué une préparation magnifique, avec plusieurs stages dont l'ultime en Turquie. Ils n'ont pas à se plaindre de ce côté et ils savent que c'est la ligne droite qu'il faut finir en beauté», a expliqué l'entraîneur national. Du côté des athlètes, le travail ne s'est pas arrêté, malgré les blessures fréquentes dans ce genre de discipline et qui surgissent durant les périodes de fortes charges. «Oui, Samira souffre d'une blessure qu'on essaye de gérer difficilement. Certes, elle l'a gêne énormément, mais ce n'est pas pour autant qu'elle va baisser les bras, en essayant de réaliser une bonne performance», a-t-il expliqué. Aussi, son coéquipier Bettir souffre aussi de l'épaule, mais avec son expérience, il peut gérer ses charges, à condition de réussir son premier essai. Néanmoins, les trois athlètes : Houcine Bettir (-65 kg), Sid Ahmed Beyour (-49 kg) et de la féminine Samira Guerioua (-45 kg) restent optimiste pour le jour J. «On espère être à la hauteur dans ses jeux de Paris et représenter dignement notre pays, et nous remercions nos entraineurs, staff médical et la fédération qui nous a soutenu en moyens. On essayera d'honorer notre mission», a déclaré le chef de fil du para-powerlifting, médaillé de bronze à Tokyo et plusieurs fois titré au niveau mondial, Hocine Bettir. «C'est des séances d'ajustement des charges et du maintien de la forme des athlètes seulement, car le plus gros du travail a été effectué durant l'année et plus. Donc, il faut travailler sur le moral des athlètes pour être solide lors de la compétition», a expliqué Benatta.n