Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF sera accompagné de Cécile Cukierman, présidente du groupe au Sénat, et Stéphane Peu, député communiste de Seine-Saint-Denis, seront reçu par Michel Barnier, cette rencontre rentre dans le cadre des consultations tenues par le premier ministre entre les chefs de partis politique et les personnalités, pour constitué son Gouvernement. Michel Barnier poursuit ses consultations. Le Premier ministre reçoit demain le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, à Matignon. Ce dernier sera accompagné de Cécile Cukierman présidente du groupe au Sénat et Stéphane Peu, député communiste de Seine-Saint-Denis, qui remplace André Chassaigne pour le groupe GDR (gauche démocrate et républicaine). Les responsables LR reçus lundi. Dans le cadre de ces consultations pour composer son gouvernement, Michel Barnier s'est entretenu avec les responsables de son propre parti, Les Républicains. Gérard Larcher, président du Sénat, et les patrons des députés Laurent Wauquiez et des sénateurs Bruno Retailleau ont ainsi été reçus. Les députés macronistes réclament du respect. La formation d'une équipe gouvernementale va «prendre encore un peu de temps» selon, Sylvain Maillard, député Ensemble pour la République de Paris. «Nous entendons bien être respectés. Nous voulons que notre sensibilité soit présente dans ce gouvernement, dans les textes qui vont être portés, nous voulons que nos propositions soient portées». Encore quelques jours à attendre. Le nouveau gouvernement ne devrait pas être connu «avant dimanche», avance lundi le porte-parole des députés LR Vincent Jeanbrun. Le Premier ministre Michel Barnier a «une équation complexe à résoudre» pour composer un exécutif qui devra comprendre «des gens qui ont de la bouteille» pour faire voter le budget, justifie-t-il. Parailleurs, Jordan Bardella met en garde Michel Barnier. Le président du Rassemblement national a déclaré lundi matin que «si Michel Barnier est le continuateur d'une politique conduite par Emmanuel Macron depuis huit ans, alors ce gouvernement tombera». Le RN «jugera sur pièces», explique Jordan Bardella, qui déclare, ne pas croire «que ce gouvernement puisse tenir bien longtemps». Par contre la chefferie du gouvernement précisé, que les lettres-plafond transmises aux députés. Les lettres-plafond, qui fixent le budget de chaque ministère, vont être envoyées lundi à la Commission des finances, a appris auprès de Matignon. «Le prochain gouvernement s'autorise le droit de les modifier, ce n'est pas la version définitive, il y aura des modifications». Michel Barnier étoffe son cabinet Diplomatie, Affaires européennes, Défense, Sécurité... Une liste de treize nouveaux entrants a été publiée lundi soir au Journal officiel. Ces collaborateurs, rassemblés derrière une direction de cabinet occupée par Jérôme Fournel, spécialiste des questions budgétaires venu de Bercy désormais épaulé par Marie Conciatori (cheffe adjointe), sont répartis en douze pôles. Treize nouveaux entrants viennent compléter un premier dispositif, on retrouve ainsi Caroline Ferrari (Diplomatie), Emmanuel Puisais-Jauvin (Affaires européennes), François Cornut-Gentille (Défense), Simon Babre (Sécurité, Justice, Immigration), Simon Chassard (Territoires), Frédéric Joram (Outre-mer), Paul Teboul (Economie, Finances, Industrie et Entreprises), Vincent Le Biez (Environnement), Michel Stoumboff (Agriculture et Alimentation), Richard Laganier (Education, Enseignement supérieur et Recherche) et Magalie Valente (Culture). Cette équipe complète un premier dispositif au sein duquel sont déjà mobilisés Baptiste Rolland, au poste de chef de cabinet (agenda politique, déplacement)... Destitution d'Emmanuel Macron : la procédure est «vouée à l'échec» ? Les députés PS pas opposés à l'examen de la destitution d'Emmanuel Macron. Les députés PS ont choisi lundi d'œuvrer pour qu'un débat ait lieu à l'Assemblée sur cette proposition. En revanche, ils voteront ensuite «unanimement» contre une procédure «vouée à l'échec», actant une divergence stratégique avec LFI. Précisent-ils dans un communiqué, lundi 16 septembre. Ils estiment la que la procédure est «vouée à l'échec» et qu'elle pourrait donner une forme de «légitimité» au chef de l'Etat.