Lancé en même temps avec d'autres réalisations à travers d'autres wilayas qui sont déjà opérationnels, à Tiaret, le «CAC» (Centre anti-cancer) est toujours loin des regards, réalisé depuis des mois mais en vain, aucune date n'est fixée pour son inauguration. Cependant, sa mise en service semble prendre du retard, comme prévue, l'accueil des patients les années passées. Lors de notre virée sur les lieux, les travaux d'achèvement sont actuellement estimés à 100% et la boucle est déjà bouclée, reste la pose des équipements en dépit des promesses du ministre de la Santé. Lors des points de presse, a-t-on appris de sources crédibles des responsables, tout se met à l'ordre et la fonctionnalité du centre ne dépend plus que de la finalisation de son équipement, pour laquelle un matelas financier de 5 milliards de dinars a été dégagé pour les lots, mais aucun chapitre ne figure sur le listing. Cette infrastructure a été lancée par l'ex-wali Bentouati Abdeslam et puis vint l'ennemi invisible, le Covid-19, le projet est détaillé et marque son arrêt depuis trois années, mais avec le wali actuel, au rythme d'un nouveau coup de starter, les avenants auraient été modifiés sur des chapitres imprévus. Les habitants de la région se posent de plus en plus de questions sur les raisons de ce retard face au silence des autorités locales. On recense plus 3000 patients, sans compter les 1500 de la wilaya déléguée Ksar Chellala, qui fréquente cet espace au service des dialysés avec le passage de plus 50 malades par jour pour les soins. Cette situation laisse les habitants de la région dans l'expectative et suscite de nombreuses interrogations attendue pour la mise en service. Un joyau architectural classé au registre des oubliettes, alors que le besoin en services oncologiques est urgent, vu le taux élevé à Tiaret. Quelles sont les raisons de ce silence des autorités locales sur ce dossier ? Et où va le service des cancéreux ?