La gestion des déchets ménagers serait-elle le casse-tête permanent des services de l'hygiène et de la voirie de l'APC de Relizane ? La question demeure entière, au vu de la situation dans laquelle se trouvent les rues et les places publiques de la cité. Rien qu'à observer cette multitude de dépotoirs improvisés, à chaque coin de rue, même les établissements éducatifs ne sont guère épargnés, l'on se demande alors si les services concernés font-ils tous les efforts nécessaires pour pallier à ce mal si enraciné, synonyme d'insalubrité publique. Ou par carence de moyens matériels et en personnel qualifié, ces mêmes services d'hygiène et de nettoyage n'arrivent plus à gérer des milliers de tonnes d'ordures générées par une agglomération de près de 200.000 âmes, répartis sur trente-huit communes. Et ce, avec tout ce que cela exige comme prise en charge, en matière d'assainissement quasi continu, en sus des quelques actions de volontariat pour remettre à flots, un tant soit peu des quartiers engloutis dans une mare noirâtre d'ordures ménagères et autres immondices charriées par les eaux pluviales des hauteurs de la ville pour finir leur course au beau milieu du centre-ville, obstruant du coup, le peu de caniveaux et avaloirs encore en activité. Apparemment rien ne semble remédier à cet état des faits qui a pour résultat le fait que la ville étouffe, les quelques monuments historiques et archéologiques encore visibles sont constamment pris à partie par une faune de prédateurs aux comportements indécents et de négligence délibérée.