Le président de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), Pierre Galand, a salué, dans la soirée d'avant-hier samedi, à Lisbonne (Portugal), la position de principe de l'Algérie et son soutien constant à la lutte du peuple sahraoui. C'était à la clôture des travaux de la 48ème édition de la Conférence de la coordination européenne de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO), sous le thème : ''L'Europe et l'Afrique, deux continents unis pour défendre l'autodétermination et l'indépendance du Sahara occidental, dernière colonie en Afrique'', tenue les 29 et 30 novembre 2024 à l'Institut universitaire de Lisbonne (Portugal). Le communiqué final ayant sanctionné les travaux de cette rencontre qui a vu la participation d'une importante délégation sahraouie, lu par Pierre Galand, a insisté sur la nécessité d'intensifier la mobilisation pour plus de soutien à la cause sahraouie et de mettre fin à l'occupation marocaine du Sahara occidental. Soulignant que le retrait des forces d'occupation constitue une priorité absolue que l'ONU doit concrétiser, sous peine, a-t-il dit, de perdre toute crédibilité. Cette Conférence, a-t-il poursuivi, a constitué une étape marquante de la solidarité internationale, réunissant 302 participants venus de 21 pays du monde, y compris une délégation importante de l'Algérie, ainsi que des représentants de Gouvernements nationaux, régionaux et locaux, de parlementaires, d'associations et de comités de soutien au peuple sahraoui. La veille, soit vendredi, durant les travaux de cette Conférence, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil a souligné que cette rencontre parlementaire dans le cadre de la Coordination européenne reflète la prise de conscience des parlementaires de leurs responsabilités et de l'importance de leur rôle dans le processus de décolonisation en Afrique. La communauté internationale, a-t-il rappelé dans un discours adressé à la conférence, prononcé en son nom par Mohamed Redha Oussahla, le vice-président, reconnaît, publiquement ou secrètement, que la question sahraouie est une affaire de décolonisation, à l'exception du Maroc qui persiste dans son illusion d'une prétendue intégrité territoriale, s'appuyant sur le soutien de puissances coloniales exploitant les droits et les sacrifices des Sahraouis, en échange d'accords commerciaux douteux spoliant des ressources appartenant à un territoire qu'il occupe illégalement. Saluant les récentes victoires obtenues grâce aux efforts des militants de la cause sahraouie, dont la Coordination européenne, après la décision de la Cour de justice européenne ( CJUE) déclarant nuls et non avenus les accords entre l'Union européenne et le Maroc.