Le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni, a souligné, hier lundi, à New Delhi (Inde), les avancées significatives de l'Algérie, notamment les réformes législatives en matière d'investissements et de régulation bancaire, qui ont renforcé l'attractivité du pays pour les investisseurs étrangers. « Les demandes d'investissement en Algérie ont dépassé, récemment, les 10.000 demandes avec un montant global de 30 milliards de dollars et bénéficie d'un positionnement stratégique en tant que carrefour commercial entre plus de 100 pays », a-t-il indiqué. Affirmant que la participation de l'Algérie à ce sommet visait à établir des partenariats solides et de qualité avec les différents pays, notamment dans les domaines des intrants et des industries manufacturières et mécaniques, en vue de renforcer les capacités productives locales et d'atteindre l'autosuffisance. Intervenant lors de la 29e édition du Sommet des partenariats à New Delhi (Inde), ouverte avant-hier dimanche, Tayeb Zitouni a mis en avant les avancées significatives de l'Algérie, notamment les réformes législatives en matière d'investissements et de régulation bancaire, qui ont, a-t-il dit, renforcé l'attractivité du pays pour les investisseurs étrangers. « La tendance haussière des demandes d'investissement dans plusieurs domaines est soutenue par les réformes économiques profondes engagées par l'Algérie depuis 2020, en application du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et qui ont permis d'améliorer le climat des affaires », a-t-il poursuivi. Cela, a encore indiqué Tayeb Zitouni, en plus des atouts de la position stratégique de l'Algérie, en tant que centre où se croisent les échanges commerciaux libres avec 100 pays, et ce, dans le cadre de l'engagement de l'Algérie dans la zone de libre- échange continentale africaine, (ZLECAF), qui offre à elle seule un marché de plus de 3 000 milliards de dollars américains, et son adhésion à la grande zone de libre-échange arabe et l'accord de partenariat avec l'Union européenne. « Tout cela fait de l'Algérie un véritable centre économique dans la région », a-t-il ajouté. Avec un produit intérieur brut évalué à 267 milliards de dollars, ainsi qu'une réserve de change dépassant les 70 milliards de dollars, en plus de la valeur des exportations hors hydrocarbures qui enregistrent une hausse continue ces derniers temps. Et d'ajouter : les perspectives de l'économie algérienne seront également renforcées par la poursuite de la mise en œuvre du programme ambitieux de M. Abdelmadjid Tebboune visant à atteindre un produit intérieur brut de plus de 400 milliards de dollars au cours des prochaines années, avec un taux de croissance d'au moins 4%. Evoquant les projets d'infrastructures clés, tels que la liaison routière transsaharienne et la modernisation du réseau ferroviaire, ainsi que la croissance économique soutenue, avec un taux de croissance de 4,2 % et des réserves de change dépassant les 70 milliards de dollars, le ministre du Commerce intérieur net de la Régulation du marché national a assuré que l'Algérie continue de diversifier ses exportations, notamment hors hydrocarbures, et s'impose comme l'une des principales économies africaines en 2024. Exprimant, à l'occasion, la volonté de l'Algérie de renforcer ses partenariats internationaux et soulignant l'importance de la coopération multilatérale pour faire face aux défis mondiaux, notamment les changements climatiques. Organisé par la Confédération de l'industrie indienne, en collaboration avec le ministère indien du Commerce et de l'Industrie, cet événement constitue une plateforme internationale majeure pour le dialogue économique et la promotion de partenariats commerciaux. Ce Sommet des partenariats autour de sept thématiques principales : le commerce, l'avenir de l'industrialisation, la durabilité et l'action climatique, la technologie et l'innovation, la croissance économique, le cadre géoéconomique et l'inclusion sociale, vise à encourager la coopération entre les entreprises et à travailler sur des objectifs communs, tels qu'un développement durable et inclusif.