Le PSG sera opposé à l'Atlético Madrid, à Botafogo et à Seattle au premier tour du Mondial des clubs, selon le tirage au sort effectué jeudi à Miami. Cette nouvelle compétition controversée, qui comprend 32 équipes, se déroulera entre le 15 juin et le 13 juillet aux Etats-Unis. Le Paris Saint-Germain va retrouver l'Atlético Madrid et affronter le club brésilien Botafogo de John Textor lors de la phase de groupe du Mondial des clubs l'été prochain aux Etats-Unis, la nouvelle compétition controversée de la Fifa, dont le tirage au sort a eu lieu à Miami, jeudi 5 décembre. Mal engagé en Ligue des champions, dont il occupe pour l'heure la 25e place avant les trois derniers matches, le PSG aura en tous les cas une autre chance de briller en compétition internationale cette saison. Cette toute nouvelle Coupe du Monde, organisée du 15 juin au 13 juillet 2025, comprend 32 équipes, dans un format similaire à l'ancienne Coupe du monde des Nations mais pas au Mondial-2026 organisé aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada, qui accueillera 48 équipes. Le tournoi de l'été prochain, encore méconnu du grand public, enregistre ces dernières semaines l'arrivée de gros partenariats dont, dernier en date, un contrat à 1 milliard d'euros avec DAZN pour la diffusion télévisée mondiale annoncée comme gratuite mercredi. Le tirage au sort à Miami a donné à Paris sans doute le groupe le plus difficile du premier tour, avec l'Atlético Madrid de Diego Simeone, qui a gagné au Parc des Princes début novembre en Ligue des champions (2-1), et Botafogo, détenu par le propriétaire américain de Lyon John Textor, récent vainqueur de la Copa Libertadores. Le Real bien loti Fataliste, Luis Enrique, l'entraîneur parisien, l'avait d'ailleurs prévu dans un sourire, jeudi midi, lorsqu'une journaliste brésilienne lui a glissé que la meilleure équipe de son pays était Botafogo : «Alors nous allons affronter Botafogo, c'est certain. PSG Botafogo, c'est sûr. Je peux quasiment le garantir». Derniers invités de ce groupe B, les Seattle Sounders, l'une des équipes les plus régulières de MLS, défaits en finale de la conférence Ouest la semaine dernière. Le président du Paris SG, Nasser Al-Khelaïfi, a salué un tirage «très positif». «Le tirage a donné des matches incroyables. C'est ce que nous voulons en tant que clubs, dans ce très haut niveau de compétition» Nasser Al-Khelaïfi s'est par ailleurs félicité du contrat «incroyable pour les clubs et la compétition» signé avec le diffuseur DAZN. Consolation pour Paris, en cas de qualification via les deux premières places, il affronterait en huitième de finale un qualifié du groupe A, l'un des plus faibles sur le papier avec Palmeiras et Porto, mais aussi l'Inter Miami de Lionel Messi. Pour sa part, le Real Madrid de Kylian Mbappé, vainqueur de la dernière Ligue des champions, a hérité d'un groupe facile avec la plus faible équipe du chapeau 2, Salzbourg, les Mexicains de Pachuca et le club saoudien de Neymar, Al-Hilal. Pour Mbappé, ce seront des retrouvailles avec son ancien coéquipier brésilien. Le Manchester City de Pep Guardiola, l'un des clubs dominants des dernières années, bien qu'actuellement en difficulté, a dans son groupe G la Juventus Turin. Il pourrait théoriquement retrouver le Real Madrid, placé dans le groupe H, en huitièmes de finale. Un calendrier sportif déjà très chargé La tenue de ce tournoi intervient dans un contexte d'opposition grandissante contre les cadences infernales dans le football. Le syndicat mondial des joueurs (Fifpro) et l'Association européenne des ligues ont ainsi déposé en octobre une plainte auprès de la Commission européenne contre la Fifa, accusée d'abuser de sa position dominante concernant l'élaboration du calendrier. Plusieurs joueurs de premier plan, comme le Ballon d'Or espagnol Rodri, le défenseur néerlandais Virgil Van Dijk ou le Français Aurélien Tchouaméni ont même émis l'idée d'une grève pour protester contre l'accumulation des matches, déjà perceptible avec la nouvelle Ligue des champions cette saison. Le président de la Fifa, qui s'appuie sur le soutien des clubs, notamment de la puissante ECA (Association des clubs européens) dirigée par le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi, se défend en rappelant régulièrement que l'instance mondiale n'est responsable que d'une très faible part des rencontres des clubs et qu'elle ne fait que remplir son devoir en trouvant de nouvelles sources de revenus pour les fédérations. «Notre entraîneur a parlé de la compétition aujourd'hui (jeudi) et il n'est pas inquiet. Si un technicien le dit, alors ce n'est pas inquiétant», a réagi après le tirage Nasser Al-Khelaïfi, «les blessures arrivent chaque année, le risque est permanent, je pense que les managers doivent mettre l'accent sur la rotation de leurs effectifs».