Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a plaidé, avant-hier dimanche à Médine, en Arabie saoudite, pour une feuille de route solide qui permettra au groupe de la Banque islamique de développement (BID) de poursuivre ses missions avec excellence et efficacité à l'avenir. C'était, a indiqué un communiqué du ministère des Finances, lors d'une réunion regroupant les ministres des Finances et gouverneurs des 57 Etats membres du Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID) qu'il a présidé en sa qualité de président du Conseil des gouverneurs du groupe de la Banque islamique de développement (BID). Cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre des consultations sur le cadre stratégique de la BID pour la prochaine décennie (2025-2035) a porté, a noté la même source, sur l'examen du Plan d'action de la BID pour la prochaine décennie (2025-2035), avec comme objectif de répondre aux aspirations des pays membres en tant que partenaire de développement et de renforcer leur engagement dans le financement des projets de développement avec des mécanismes de financement innovants. Cette réunion, a poursuivi Laaziz Faid, intervient dans un contexte où la BID traverse une phase de transformation nécessitant, selon lui, de prendre en compte les défis actuels et futurs ainsi que les difficultés de développement auxquelles font face les pays membres. Soulignant à l'occasion, le rôle crucial des idées et des contributions dans l'élaboration du nouveau cadre stratégique, permettant de tracer une feuille de route solide qui permettra au groupe de la BID de poursuivre ses missions avec excellence et efficacité à l'avenir. Pour leur part, les ministres participants se sont penché notamment sur la gouvernance de cette institution, son modèle de fonctionnement, et le renforcement de son rôle en tant qu'acteur du développement dans les pays islamiques. Dans leurs interventions, ils ont abordé plusieurs questions, notamment celles liées à la gouvernance de cette institution et à son modèle opérationnel, dans le but d'augmenter l'efficacité de ses interventions et d'améliorer sa gestion. «Ces initiatives visent à renforcer son rôle en tant qu'acteur clé du développement dans les pays islamiques», note encore la même source. Les ministres participants, a ajouté la même source, ont, en outre insisté sur l'importance de tirer pleinement parti des avantages comparatifs et compétitifs dont dispose la Banque afin de maximiser l'impact de ses efforts. Recommandant, au passage, de concentrer ses interventions sur les domaines ayant le plus grand impact positif sur ses pays membres, en particulier ceux liés à la durabilité, à la diversification économique, à la résilience, au développement des infrastructures économiques et sociales, ainsi qu'à la promotion de la numérisation pour renforcer les capacités institutionnelles des Etats membres. Selon le communiqué du ministère des Finances, ce nouveau cadre stratégique pour les dix prochaines années (2025-2035) sera soumis pour approbation lors des Assemblées annuelles du groupe de la Banque Islamique de développement, qui se tiendront en Algérie au mois de mai prochain. À cette occasion, Laaziz Faid a réitéré la bienvenue de l'Algérie aux participants des prochaines Assemblées annuelles du groupe de la Banque. Assurant que l'Algérie veillera à réunir toutes les conditions nécessaires pour assurer la réussite de cet événement important. «L'Algérie mettra tout en œuvre pour garantir le succès de cet événement majeur», a-t-il dit. Vendredi dernier, un communiqué du ministère des Finances a fait savoir que cette rencontre programmée à l'occasion de la fin du cycle stratégique actuel de la BID, vise à examiner les contours du nouveau processus de planification stratégique pour la période 2026-2035, dans le but de façonner la prochaine décennie et de répondre aux aspirations actuelles et futures des pays membres de cette institution», précise le ministère. «Ce séminaire qui s'inspire du modèle de la table ronde des gouverneurs, offrira une plate-forme pour des consultations de haut niveau et l'échange de points de vue, d'idées et de suggestions, enrichissant ainsi le processus d'élaboration de l'avenir de la Banque islamique de développement», a poursuivi la même source.