La septième édition de la fête du livre, organisée par le Conseil général du Doubs, qui a eu lieu les samedi 13 et dimanche 14 septembre, au chapiteau du parc de la Gare d'Eau, à Besançon, a drainé une foule très importante, composée, essentiellement, de lycéens(es), collégiens(es), intellectuels et autres personnalités du monde de la littérature. Ces «Mots Doubs qui rendent les maux plus doux» pouvait-on lire, dans un billet accroché à un arbre traditionnellement planté à chaque édition du salon. Pour cet évènement, ô combien riche, des milliers de collégiens ont été conviés le premier jour à ce salon, initié par le département du (Doubs), d'où (le nom de l'édition) où pas moins de 230 écrivains ont été présents tout au long du week-end, en animant des débats, à l'image d'Isabelle Alonso, Claude Halmos, Isabelle Autissier avec comme thème «Paroles de femmes» et Tristan Garcia , Philippe Besson, Jean-Baptiste Del Amo et Blanche de Richemont sous le thème «Génération romans», tous auteurs de livres qui feront la rentrée littéraire prochaine avec, aussi, les David Foenkinos, Serge Joncour ,Virginie Ollagnier et autres… Le parrain de cette édition n'est, autre, que Gilles Leroy, lauréat du prix Goncourt 2007 pour son livre «Alabama Song» lors de l'inauguration du salon «Mots Doubs»; l'écrivain soulignera, à l'ensemble de la presse écrite, dont la Nouvelle République (Algérie) : «Le temps de l'écrivain est, souvent, celui de la solitude.» Dans les rencontres avec le public, il y a des moments de grâce. «Etaient présents, lors de cet évènement, l'acteur, et auteur, Richard Bohringer, le journaliste Sylvain Augier, Claude Jeannerot, président du Conseil général, ce dernier, fier de la présence de l'auteur primé Goncourt, l'année dernière, avait fait même un couplet de Zelda et Scott, mais il y avait, aussi et à la surprise générale, Isabelle Gallimard, qui n'est autre que la patronne du Mercure de France et éditrice de l'écrivain Gilles Leroy prix Goncourt «Je ne le fais pas pour tous les auteurs», précisera-t-elle à l'assistance, concernant son déplacement à ce salon. Pendant ce temps-là, l'auteur de «Alabama Song» continuait à signer des autographes aux collégiens et autres visiteurs, dont le nombre a dépassé les 30 000 à la clôture, a- t-on appris auprès des organisateurs. Ces «Mots Doubs qui rendent les maux plus doux» est le slogan accroché à un arbre traditionnellement planté à chaque édition du salon David Foenkinos, un habitué des lieux et qui publiera prochainement son livre intitulé « Nos séparations» chez Gallimmwsard, à remis le prix du premier roman du Doubs à Aude Walker pour «Saloon» chez Denoël, le prix des collégiens réunis en jury est revenu à Yves Grevet pour «Meto, la maison» (édition syros jeunesse). Par ailleurs, le prix Louis Pergaud à été décerné à Françoise Rodary et Jean-Michel Guyot pour leur livre «Le sang des femmes» chez les éditions Aéropage. En somme, les Bisontins étaient durant tout le week-end heureux et très ravis de repartir avec leurs dédicaces et, surtout, d'avoir longuement discuté avec des auteurs de marque. De Besançon Hadj Hamiani