Notes (1) Selon ‘Adnân al-Khatîb, ash-Shaykh Tâhir al-Djazâ'iri wa a‘lam min khirridji madrasatih, publications de l'Institut des recherches et Etudes arabes, Le Caire, 1971, p.90, la date d'entrée de Cheikh Sâlih en Syrie eut lieu en 1848 (début de l'an 1264 H.) (2) ‘Abd ar-Razzâq al-Baytâr, Hilyat al-bashar fi târîkh al-qarn ath-thâlith ‘ashar, II, p.733 sq, publications de l'Académie arabe de Damas (s.d.). (3) Cheikh Tâhir a donné la traduction arabe d'un ouvrage turc sur la vie des prophètes, qui publiera sous le titre de Munyat al-adhkiyâ' fi qisas al-anbya' (Damas, 1299 H.) (4) Muhammad Kurd ‘Ali, l'un de ses plus fidèles disciples et amis – qui sera nommé ministre de l'Enseignement en 1932 -, a, dans une conférence publiée dans la revue de l'Académie arabe de Damas, brossé du Cheikh un portrait des plus vivants, avec une foule de détails pittoresques sur le mode de vie fruste et austère auquel s'était astreint ce dernier. Texte repris in extenso par ‘Abd al-Hamîd ibn Bâdîs dans ash-Shihâb (livraisons de mai à novembre 1929). Voir ‘Ammar Tâlbî, Hayât ibn Bâdîs wa âthâruh, IV, édition ash-Sharrikah al-djaza'iriyyah, Abdelkader Boudaoud, 3e édition, Alger, 1997, pp.152-193. Voir également, du même Muhammad Kurd ‘Ali, Kunûz al-adjdâd, éd. Dâr al-Fikr, Damas, 1414 H./1984, pp.9-48 ; Anwar al-Djundî, Tarâdjim al-a‘lam al-mu‘âsirîn, édition al-Maktabah al-anglû-misriyyah, Le Caire, 1970, pp.164-174, Khayr ad-Dîn az-Ziriklî, al-A'lâm, (3e édition, Beyrouth, 1389 H./1969, III. Il faut notre ici que le Cheikh ne se maria jamais, choisissant le célibat pour pouvoir consacrer toutes les heures de sa vie à la science et à l'enseignement. Voir ‘Abd al-Fattâh Abu Ghuddah, al-‘ulamâ' al-‘uzzab, édition Dar al-Bashrâ'ir al-islâmiyyah, Beyrouht (5e édi.) 1419 H. /1999, pp.208-213. (5) Voir Muhammad Sa'id al-Bânî, Tanwir al-basa'ir bi-sîrat ash-Shaykh Tâhir, éd. Matba‘at al-Hukûmah al-arabiyyah as-sûriyyah, Damas, 1339 H./1921, p.19. (6) Né en 1822 à Istanbul, fils du Cadi al-Hâfîz Muhammad Ashraf, Midhat Pacha (de son vrai nom, al-Hâfiz Ahmad Shafiq), homme d'Etat turc, est le père de la Constitution (dustûr) de 1876, qui courronna l'ère des réformes politiques (tanzîmât) menées au sein de l'empire ottoman. Limogé par le sultan Abdûlhamid II, le 5 février 1877, pour haute trahison et complot contre la vie du souverain, il est contraint à l'exil, puis nommé pour une courte période gouverneur (wâlî) des provinces syriennes, avant d'être déplacé à Izmir, où il sera ensuite arrêté, jugé et condamné à mort. Mais Abdûlhamid commue sa peine en détention à vie et ordonne son transfert à at-Ta'if. C'est dans la prison de cette ville du Hidjâz qu'il est secrètement mis à mort le 26 avril 1883. Voir Adnân al-Khatîb, ash-Shaykh Tâhir al-Djaza'iri, op.cit., p.103 sq., Henri Laoust, Les shismes dans l'Islam. Introduction à une étude de la religion musulmane, éd. Payot, Paris, 1965, pp.335-339, et F. Babinger, Encyclopédie de l'Islam, 1re édition, III, s.v. «Midhat Pacha», pp.547-549. (7). Le travail de l'Association consistait en l'ouverture d'écoles modernes, la réfection des écoles existantes, l'ouverture de bibliothèques publiques, l'élaboration et la publication de manuels scolaires d'excellente facture et différentes autres tâches socio-éducatives. La scolarisation des filles – événement «révolutionnaire» dans l'Orient arabe de l'époque – n'était pas le moindre mérite de ce groupe bénévole.