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Lancement du nouveau vaccin haemophilus influenzae de type b
Bordj Bou-Arreridj
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 10 - 2008

Dans le but d'atteindre zéro pour cent de méningite et de pneumonie les responsables de la santé en Algérie ont introduit dans le calendrier national de vaccination un nouveau vaccin contre le bacille (l'haemophilus influenzae b) provoquant méningites et pneumonies. Le vaccin est lancé depuis hier, 11/10/2008, à travers tout le territoire national. Donc, et afin de prémunir les enfants en bas âge de cette infection si dangereuse, la DSP et les EPSP de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj comptent, à l'instar de celles de tout le territoire national, mettre en oeuvre, à compter du 11 octobre 2008, la vaccination des enfants ayant 3 mois révolus à cette date (nés le 7 juillet 2008) et ceux qui ont dépassé les 3 mois mais n'ont pas encore reçu leur vaccin DTC.
Selon les responsables de la campagne, trois millions quatre vingt mille doses (3 080 000 doses) sont prévues pour cette année 2008/2009. «Tous les moyens sont mis en place, afin de doter les centres de santé (PMI) de ce vaccin à travers le territoire national», a-t-on expliqué, et de préciser qu'un montant de 70 milliards de centimes a été alloué pour ce programme.
Pour les enfants âgés de plus de 3 mois qui ont déjà été vaccinés au DTC, continueront à l'être selon l'ancien calendrier et avec le même vaccin. C'est-à-dire le DTC. Quant à ceux qui ont atteint l'âge de 3 mois, et ceux qui ont 3 mois révolus sans qu'ils aient été vaccinés au DRC, recevront le nouveau vaccin conjugué (DTC HIB) qui s'appellera désormais DTC HIB. C'est toujours le même vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC), auquel on ajoute le vaccin HIB. Il est administré à partir de 3 mois, puis un rappel à 4 mois, un autre à 5 mois et, enfin, le dernier à 18 mois. D'après les analyses et les essais, le rappel de 18 mois donne une réponse positive dans 100% des cas, ce qui démontre son efficacité.
Rappelons que l'Haemophilus Influenzae de type b, ou Hib, est une bactérie responsable, selon les estimations, de quelque 3 millions de cas de maladies graves, et d'environ 386 000 décès par an, dans le monde, principalement dus à des méningites et à des pneumonies. Les victimes sont, presque toutes, des enfants de moins de cinq ans, les nourrissons âgés de 4 à 18 mois étant particulièrement vulnérables..
Selon des études de l'OMS (Organisation mondiale de la santé), on retrouve communément Hib dans le nez et la gorge de sujets en bonne santé, vivant dans des régions où la vaccination n'est pas pratiquée. Presque tous les enfants non vaccinés sont exposés à Hib, avant l'âge de cinq ans. La bactérie est propagée par les gouttelettes respiratoires expirées. Il arrive, parfois, qu'elle pénètre dans la circulation sanguine et aille infecter d'autres parties de l'organisme, notamment les méninges (membranes enveloppant le cerveau et la moelle épinière) et les poumons, provoquant respectivement méningite et pneumonie.
Contrairement à la rougeole, à la poliomyélite ou à la diphtérie, l'infection à Hib ne provoque pas une maladie spécifique permettant de l'identifier à coup sûr. Les formes les plus redoutables de l'infection à Hib sont la pneumonie et la méningite, mais ces maladies peuvent avoir d'autres causes et présenter le même tableau clinique, qu'elles soient provoquées par Hib ou par un autre germe. Plus rarement, Hib est responsable d'autres complications engageant le pronostic vital chez le jeune enfant, par exemple d'une arthrite aiguë suppurée (inflammation des articulations) ou d'une septicémie (empoisonnement du sang) qui, toutes deux, peuvent également avoir d'autres causes. L'infection à Hib peut, également, provoquer une épiglottite (inflammation du cartilage souple, qui recouvre l'espace entre les cordes vocales au cours de la déglutition, engageant le pronostic vital).
Les médecins qui traitent les cas de pneumonie ou de méningite infantile ont tendance à administrer, rapidement, des antibiotiques pour essayer de sauver des vies. Cependant, pour confirmer un cas d'infection à Hib, il faut prélever des échantillons chez une personne malade – un prélèvement de sang dans le cas d'une pneumonie et un échantillon de liquide céphalorachidien, obtenu par ponction lombaire dans le cas d'une méningite – et la bactérie doit, ensuite, être isolée au laboratoire à partir de ces échantillons. Même pour des laboratoires sophistiqués, c'est un diagnostic difficile. Dans les pays en développement, ces tests peuvent être totalement absents, les laboratoires peuvent ne pas réussir à les pratiquer correctement, ou la présence de Hib peut être masquée parce qu'on a donné des antibiotiques avant que les échantillons n'aient été prélevés. Le fait que l'infection à Hib soit naturellement peu visible signifie que son importance est souvent sous-estimée. Des études ont montré la méconnaissance qu'ont les professionnels de santé de cette infection dans certains pays en développement, ou qu'elle n'est associée qu'à la méningite – alors qu'en réalité la pneumonie à Hib est cinq fois plus fréquente dans ces pays. En Algérie, le nombre de cas de ces méningites bactériennes purulentes est de 23,9%. L'incidence est passée, selon les spécialistes, de 7,16 cas pour 100 000 habitants en 2000 à 1,87 cas pour 100 000 habitants en 2007. A noter que l'HIB est responsable de 90% de toutes les infections traitées chez l'enfant (méningite et pneumonie).


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