Les populations des localités de Chaib dans la daïra de Mekla et de Tamda (Fréha), à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou se sont exprimées, sur le redéploiement des forces de sécurité dans la région, plus particulièrement des gendarmes. C'était jeudi dernier lorsque, a-t-on indiqué de sources locales, une délégation des archs a décidé de se rendre sur les lieux pour tenter de délocaliser les unités de la Gendarmerie nationale des points de contrôle. Des barrages fixes mis en place, a-t-on poursuivi, dans le cadre du processus de redéploiement de ce corps de sécurité dans la région décidé par le haut commandement de cette institution républicaine. «Plutôt subir le comportement des services de sécurité, tous corps confondus, que le diktat des groupes armés et des bandes organisées qui ont plongé la région dans une terreur indescriptible des années durant», affirme-t-on aussi bien au niveau du point de contrôle de la Gendarmerie nationale de Chaib (Mekla) qu'au niveau de Tamda. Il faut dire que cette action des archs (tentative de délocalisation des gendarmes des points de contrôle fixes, ndlr) n'est pas la première du genre puisque d'autres, toutes vouées à l'échec, rappelle-t-on, ont été enregistrées dans la région et ce, depuis 2005, soit au moment où les hauts responsables de ce corps de sécurité, la Gendarmerie nationale, ont initié le processus de redéploiement de ce corps d'élite dans la région. La dernière tentative en date remonte à la fin du mois de septembre dernier. Une délégation des archs conduite par le délégué de la ville des Genêts, Belaid Abrika, a manifesté son opposition à l'implantation d'un barrage mixte (Gendarmerie nationale, Armée nationale populaire) sur le CW 100, au lieu dit Tala Bounane, (Béni Douala) à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Sur les lieux, au niveau dudit barrage de contrôle, les délégués des archs ont voulu «empêcher», les gendarmes d'accomplir leur mission, celle de veiller sur les biens et les personnes. Deux délégués des archs, Bélaid Abrika et Khaled Guermah, le père de la première victime des tragiques événements d'avril 2001, seront interpellés par la BMPJ (brigade mobile de la police judiciaire).