Buteur face au Steaua Bucarest (2-0), Juninho a rejoint Sonny Anderson avec 94 réalisations sous le maillot lyonnais. Le milieu Brésilien a surtout su débloquer la situation en faveur de son équipe en faisant une nouvelle fois parler son talent sur coup franc. Le public de Gerland n'a pas fini de scander le nom de Juninho. A juste titre tant le milieu brésilien, du haut de ses 33 ans, continue de faire le bonheur et le succès de l'OL. Face au Steaua Bucarest, lors d'une rencontre capitale pour l'avenir du club rhodanien en Ligue des Champions, «Juni» a une nouvelle fois fait parler la poudre grâce à un coup franc provoqué et expédié dans le but roumain de près de 30 mètres, à quelques minutes seulement de la mi-temps. Lyon en avait besoin. Les hommes de Claude Puel ont peiné sur un terrain délicat face à une équipe de Bucarest bien regroupée. Incapables de faire la différence, ils s'en sont remis au talent de leur star brésilienne. Qui a su débloquer la situation pour rentrer encore un peu plus dans la légende de l'OL. Le capitaine rhodanien a en effet rejoint son illustre prédécesseur et compatriote, Sonny Anderson, dans l'histoire du club présidé par Jean-Michel Aulas. Comme l'ex avant-centre des Gones, il en est désormais à 16 buts en Ligue des Champions après celui inscrit face au Steaua Bucarest. Les deux hommes poussent les similitudes jusqu'à partager aussi la tête du classement des buteurs du club rhodanien toutes compétitions confondues avec 94 réalisations chacun. Un bilan particulièrement impressionnant compte tenu du fait que Juninho évolue au poste de milieu de terrain, et qu'il est donc censé marquer moins que les attaquants. Son 40e coup franc Mais le Brésilien possède une botte magique: il est insurpassable sur coups de pied arrêtés. Il en est désormais à 40 coups francs inscrits avec Lyon, soit plus d'un tiers du total de ses buts marqués sous le maillot rhodanien. Sa frappe de balle est monumentale, sa technique est dévastatrice, mais le capitaine des Gones a surtout l'art de choisir la bonne option selon le contexte pour profiter des erreurs adverses. Son but face à Bucarest en est l'exemple. «Sur le coup franc, j'essaie d'être toujours concentré au bon moment pour marquer. J'avais vu que le gardien était avancé et cela m'a permis de le prendre à contre-pied», raconte-t-il. «C'est mon 40e coup franc avec Lyon. Cela fait beaucoup et j'espère ne pas en rester là.» Si l'avenir le dira, Juninho aura certainement l'occasion de faire mieux. Son but a non seulement mis Lyon sur les bons rails face à Bucarest, mais il a aussi placé l'OL sur une voie royale dans l'optique d'une qualification pour les 8es de finale de la C1. Un nul sur le terrain de la Fiorentina suffira en effet aux Gones pour décrocher le précieux sésame. Le Brésilien a été décisif à de multiples reprises lors de ce premier tour. Il avait déjà offert l'égalisation à Karim Benzema lors du match aller contre la Viola (2-2). Il avait aussi provoqué le but contre son camp de Martin Demichelis face au Bayern Munich (1-1), déjà sur coup franc. Cette fois-ci, il n'a eu besoin de personne pour faire la décision face à Bucarest et inscrire son premier but de la saison en Ligue des Champions. Au prochain, il effacera Sonny Anderson des tablettes lyonnaises. Et s'installera encore un peu plus dans la légende de l'OL.