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Que faire face ? la crise financi?re mondiale ? Apr?s que le Ministre des Finances alg?rien confirme que l?Alg?rie a plac? 135 milliards de dollars de ses r?serves de change ? l??tranger
1.-La persistance de la crise, qui atteindra son point culminant, en 2009, avec son prolongement , il y a unanimité des institutions internationales et experts jusqu'à fin 2010, s'il y a reprise , sinon cela pourrait se prolonger au delà de 2011, en rappelant que la crise de 1929 a atteint son point culminant entre 1932/1933, aura des répercussions certaines sur l'économie algérienne, fin 2010, dont le taux de croissance devrait être inférieur à 3% en 2008, et moins de 2% entre 2009/2010, dont les recettes de Sonatrach varieraient entre de 40/50 milliards de dollars mais ne pourrait verser, avec son autofinancement, entre 20/25 milliards de dollars au Trésor, sur la base d' un cours du baril de 60 dollars et moins, si le cours est de 50 dollars, alors que les dépenses actuelles annuelles dépassent les 60/70 milliards de dollars, devant assister, forcément, à des déchirantes révisions budgétaires. En effet, entre le 02 janvier et le 24 octobre 2008, les plus grandes places financières ont perdu presque la moitié de leur capitalisation, soit environ 25 000 milliards de dollars, soit près de deux fois le produit intérieur brut américain, touchant presque tous les pays puisque Moscou, pour la même période, a perdu 72% de sa capitalisation, et les dirigeants asiatiques japonais, chinois, indiens disent, ouvertement maintenant, que la crise les atteint. Cela a un impact évident sur les perspectives futures de la croissance de l'économie mondiale, le FMI ayant établi, le 8 octobre 2008, le taux de croissance de l'économie mondiale pour 2009, les pays émergents comme le Brésil, Inde, Chine ne devant pas dépasser les 6%. Les Etats-Unis n'afficheraient qu'une faible croissance de 0,1% et ne "retrouveront leur potentiel de croissance que fin 2010". La zone euro ne fera guère mieux, avec un PIB en hausse de, tout juste, 0,2%. Du fait de l'ampleur de la crise, le 07 novembre 2008, le FMI vient, à nouveau, de revoir encore à la baisse le taux de croissance USA /Europe, l'évaluant à moins 0,3%, avec des incidences sur les pays émergents (moins de 6%). Car, les pays émergents, notamment asiatiques, comme la Chine, l'Inde (1/3 de la population mondiale, mais dont la demande solvable, bien qu'en augmentation, reste faible, malgré un important marché intérieur), qui tirent la croissance de l'économie mondiale, risquent de subir, brutalement, cette récession. Pour preuve, la Chine, dont les recettes fiscales chuteront en 2009, vient de dégager, le 9 novembre 2008, un montant d'environ 600 milliards de dollars pour parer à la crise et relancer son marché intérieur (infrastructures, protection sociale et l'environnement), et de cette interdépendance de l'économie mondiale, arrimant les pays émergents, selon l'étude du cabinet Ernest Young, de mars 2008, sur 1 000 plus grosses capitalisations boursières 221 viennent des pays émergents. 2.-D'où l'importance de voir les réserves de change algérien, qui peuvent servir de soupape de sécurité à court terme,( au maximum 2 années) estimées officiellement fin juillet 2008 à 136 milliards de dollars (selon le FMI, fin septembre 2008 à 150 milliards de dollars). Comme je l'ai analysé courant septembre/octobre 2008, dans la presse nationale, une partie de nos réserves de change n'est pas disponible immédiatement, car placée à l'étranger, l'opinion publique ayant été informée seulement des 43 milliards de dollars placés en bons de Trésor américain. Or, le ministre des Finances, selon la presse nationale, vient de lever le voile en annonçant officiellement, en marge du Conseil Economique et Social, le 10 novembre 2008, que 135 milliards de dollars auraient été placés à l'étranger. Aussi, le problème posé est d'une importance capitale ? Dans quelles banques et dans quel pays ? Ainsi, hormis les réserves d'or qui, selon les informations publiées à la fin de l'année 2007, seraient de l'ordre de 174 tonnes, l'once d'or (33 grammes) ayant atteint les 927 dollars en date du 11 avril 2008, donc une valeur d'environ 5 milliards de dollars mais actuellement à 740 dollars, soit une perte de valeur de 25%, donc une valeur nette, actuelle, de nos réserves d'or supposant donc le même volume, de 3,8 milliards de dollars US, presque toutes nos réserves de change seraient placées à l'étranger.