Après deux éditions tenues dans la même wilaya, Tizi-Ouzou s'apprête à accueillir pour la troisième année consécutive le Festival culturel arabo-africain de danse folklorique. L'événement culturel qui se veut une «passerelle des peuples et des cultures et un espace d'échanges et d'enrichissements mutuels», pour reprendre les propos de M. Ould Ali El Hadi, commissaire du festival, verra, cette année, la participation d'un grands nombre de troupes folkloriques. Palestine, Tunisie, Liban, Syrie, Egypte, Sénégal, Côte d'Ivoire mais aussi France et Grèce, viendront se frotter à des ensembles nationaux venus d'El Bayadh, de Mascara, de Batna, de Djelfa, de Tlemcen, de Tizi-Ouzou et d'Alger. Un jury international, composé de chorégraphes, départagera les participants au terme de 5 jours de compétition. Les organisateurs ont, par ailleurs, prévu, en marge de cette manifestation la tenue de plusieurs conférences, animées par des chorégraphes, des anthropologues, et autres chercheurs et enseignants. Les thèmes tourneront, bien évidemment autour de la danse («La danse à travers les âges», «La danse et ses dimensions socio-culturelles», «Les plus grandes étapes de l'histoire de la danse», «La danse soufie», «Promotion et réhabilitation de la culture africaine sur le marché international», «Les efforts de l'université algérienne pour la promotion de la culture populaire», «Les festivals : nouveaux espaces de découverte, de diffusion et de conservation du patrimoine culturel immatériel de l'espace arabe-africain». A noter que plusieurs artistes prendront part au festival, en l'occurrence le groupe Sakia, Hamidou, Mohamed Allaoua et le barde Aït Menguellet.