Au moment où le monde chrétien fête la naissance du Christ et le nouvel an, l'Etat sioniste, comme à ses habitudes, a fait le pied de nez aux grandes puissances de ce monde en bombardant le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, sans défense et sans armes afin de l'éliminer. Cet acte délibéré de l'Etat terroriste d'Israël s'est concocté dans les salons feutrés de certains pays arabes dits «modérés» qui caquettent aux tribunes officielles du lobby juif et picorent dans la main du grand maître : l'oncle Sam. Ces mêmes pays arabes qui sont la cause de la scission du peuple palestinien à travers le Feth et Hamas. A l'origine de cette guerre intestine, pouvoir et contre-pouvoir sont arrivés aux armes pour se donner la légitimité. Des l'apparition de ce conflit interne entre les deux factions frères, beaucoup de pays arabes se sont frottés les mains et tirer la couverture sur eux en reprochant au leader de Hamas sa position de ne pas reconnaître l'Etat fasciste sioniste. Par la suite, les Etats-Unis d'Amérique, et à leur tête Bush ,déclarent que Hamas est un parti terroriste. Ni les accords de Taief (Arabie saoudite), ni encore moins la bonne volonté de l'Union européenne, ni le Conseil de sécurité et encore moins l'ONU n'ont réussi à apaiser le Premier ministre israélien pour tempérer son ardeur. Faisant la sourde oreille, Israël organise alors un véritable blocus contre une population civile pour l'obliger à mater son parti à travers Hamas mais mal lui a pris, le peuple palestinien, sous la houlette de son leader Khaled Meshaal, a continué à braver la politique tyrannique de l'Etat belliqueux d'Israël. Cette agression s'est préparée, selon le leader chiite Hassan Nasrallah, depuis des mois, et, selon lui, c'est le même scénario qui s'est produit lors de l'invasion israélienne contre le Liban en juillet 2006. Par ailleurs, dimanche, lors du meeting qui a réuni des milliers de militants et de sympathisants du Hezbollah le leader chiite a impliqué directement le gouvernement égyptien en déclarant : «pourquoi l'Egypte a-t-elle fermée ses frontières avec Ghaza ? Que veut dire cette attitude complaisante envers l'ennemi sioniste si ce n'est que ce pays est finalement la pierre angulaire de ce massacre à grande échelle ! Et que ce pays endossera les centaines de morts à Ghaza la bien-aimée». En fin de compte, est-il vrai que les roquettes du Hamas sont vraiment un danger pour le peuple israélien ? La réponse est non ! Ce n'est pas avec des pétards mouillés que l'on gagne une guerre. L'Etat sioniste ne veut pas d'un Hamas qui, selon lui, est armé par l'Iran. Veut-on toucher ce pays par ennemi interposé ? Est-ce le prélude à une guerre concoctée dans les salons obscurs pour assassiner froidement tout un peuple ? En quoi peut gêner le Hamas ? Est-il vraiment redoutable ? La réponse est sans contexte chez le président Mahmoud Abbas lui-même et les valets des Etats-Unis d'Amérique. L'histoire nous a toujours appris qu'il ne faut jamais faire pleurer les faibles.