Invité, hier, du forum «El-Bilad» le P-DG de Toyota Algérie, Noureddine Hassaim, a annoncé que Toyota Algérie a fait, en 2008, un chiffre d'affaires de 800 millions de dollars. Par ailleurs, dans son allocution d'ouverture, M. Hassaim a commencé par donner une brève présentation de sa marque. Dans ce contexte, il a précisé qu'elle a fait ses premier pas en 1993, en Algérie, avant d'être affiliée au groupe automobile saoudien «Abdelatif Jameel», le plus grand distributeur de Toyota dans le monde, et ce, avec plus de 200 000 voitures distribuées en Arabie saoudite et 90 000 voitures commercialisées dans le monde entier durant l'année 2008. Le marché algérien, selon le même intervenant, représente plus de 40 % des parts internationales du groupe. Pour arriver à ce résultat, M. Hassaim a indiqué que Toyota Algérie a mis le paquet, puisqu'à ce jour, «nous avons investi plus de 90 millions de dollars, sans compter le réseau d'agents agréés». Le dernier investissement, d'un montant de 700 millions de dinars, date de quelques semaines, celui de la succursale d'Oran qui «représente le plus grand investissement en Algérie et en Afrique». La force de Toyota Algérie, selon le même intervenant, c'est, également, le capital expérience des «services après-vente, hérités par le groupe». A cela vient s'ajouter la politique de formation du personnel, menée par le groupe, et ce, à travers «une académie qui a pour unique but de former les nouveaux licenciés en marketing. Le but de cette action est d'exploiter le potentiel de chaque personne». S'agissant du volume des ventes pour l'année 2008, le premier responsable de Toyota Algérie a précisé qu'il a été de près de 36 500 voitures vendues, dont 31 500 Toyota. Concernant les répercutions de la crise mondiale sur leur chiffre d'affaires, M. Hassaim a précisé que le groupe «Abdelatif Jameel» «œuvre à y faire face, et ce, en essayant de ne pas paniquer. Tout est bien planifié et réfléchi», a-t-il précisé. Par ailleurs, il n'a pas caché «l'impact inévitable» sur leur chiffre d'affaires, «mais on va continuer à investir dans le but de nous préparer à l'ère de l'après crise».