Durant les quatre dernières années écoulées, le taux global de remplissage des barrages en exploitation a évolué comme suit : - 33,94% au 31 janvier 2006 - 40,21% au 31 janvier 2007 - 48,26% au 31 janvier 2008 - 61% au 31 janvier 2009 De ces chiffres, il en ressort qu'à la fin du mois de janvier 2009, le taux global de remplissage est nettement supérieur à celui de la même période des trois années précédentes avec des écarts respectifs de +27,06%, +20,79% et 12,74%. De l'évaluation générale de l'ensemble de ces chiffres, il ressort que : - 17 barrages déversent (remplis à 100 %) - 9 barrages ont un taux de remplissage supérieur à 90% - 8 barrages affichent un taux de remplissage supérieur à 70% - 14 barrages connaissent un taux de remplissage supérieur à 50% Le stockage global de la ressource au niveau des 60 barrages est ainsi passé de 3,065 milliards de m3 au 31 décembre 2008 à 3,538 milliards de m3 au 31 janvier 2009, soit un stockage durant ce mois de janvier de 473 millions de m3, sans qu'il ne soit tenu compte des prélèvements opérés pour les besoins d'alimentation en eau potable, industrielle et agricole. Le volume de 3,538 milliards de m3 stocké au 31 janvier 2009, se répartit à travers les régions du pays comme suit : - Ouest : 754 millions de m3 contre 373 millions en 2008 - Cheliff : 625 millions de m3 contre 382 millions en 2008 - Centre : 683 millions de m3 contre 679 millions en 2008 - Est : 1 476 millions de m3 contre 1 370 millions en 2008. Quant au taux de remplissage global des barrages au 31 janvier 2009, il est de 61% contre 48,26 % pour la même période de l'année précédente. En conclusion, nous notons que le cycle de reconstitution de la réserve en eau superficielle, observé durant cette première moitié de l'année hydrologique (entre le mois de septembre 2008 et le 31 janvier 2009), se poursuit. Durant cette période, la réserve des barrages s'est reconstituée à hauteur d'un volume de 1, 045 milliard de m3. Par ailleurs, les nappes ont connu aussi des apports substantiels, ceci a permis de rectifier plusieurs rabattements. Globalement, on peut affirmer que les réserves accumulées ont été bien reconstituées et que la ressource hydrique est disponible pour une bonne couverture des besoins nationaux.