Grâce au nouveau plan de transport dont les études sont en cours de réalisation, la ville d'Alger aura enfin une bouffée d'oxygène. Selon le directeur des transports de la wilaya d'Alger, Rachid Ouazène, qui a été hier l'invité du Forum de la radio El-Bahdja, ce nouveau plan a atteint la phase de sélection des entreprises qui entameront des études de réalisation de ce plan. Ce nouveau plan ambitionne d'apporter des solutions efficaces pour rendre plus fluide le trafic routier au niveau de la capitale qui souffre de plus en plus de congestion due essentiellement à l'augmentation du parc automobile. «Il s'agit de réorganiser le réseau de transport urbain de sorte à couvrir l'ensemble des localités de la wilaya d'Alger et les nouveaux centres urbains». L'orateur a aussi abordé la couverture des zones ouest et est d'Alger par de nouveaux axes routiers. Ces axes seront exploités par des bus propres en assurant une meilleure sécurité pour redorer l'image de nos stations urbaines. Outre ce nouveau plan, le directeur des transports de la wilaya d'Alger a annoncé officiellement que le métro sera opérationnel en été 2009, tandis que le tramway sera mis en service en août 2010. Nombreux sont les projets qui sont annoncés par le représentant de Amar Tou en vue de désengorger les rues des bouchons qui asphyxient l'Algérois. Il a, en outre, affirmé que sept parkings à étage de 5 000 places, dont les travaux seront entamés au mois de mars prochain, seront bâtis dans différentes localités d'Alger, à savoir Kouba, Madania, Alger-Centre. Au passage, M. Ouazène n'a pas omis de parler de la réalisation d'un centre national du permis de conduire qui servira de contrôleur de la qualité de la formation. A travers l'ouverture de ce centre, la révision du programme de formation et l'application du permis à points seront des choses évidentes. L'invité de la radio El-Bahdja a également expliqué que, dorénavant, la formation sera une obligation pour tout le monde. Les chauffeurs de taxis suivront, ainsi, une formation d'une semaine par mois sur une période de trois mois, pour mieux maîtriser la réglementation, le secourisme et la prévention. D'ailleurs, plusieurs entreprises ont déjà commencé à former leurs chauffeurs.