? M. Belkhadem, secrétaire général du FLN, était, hier, à Hadjout accompagné du mouhafed et président de l'APW de Tipasa, M. Zehali, ainsi qu'une forte délégation des cadres de son parti. Cette visite s'inscrit dans le cadre de l'inauguration du siège de la kasma FLN. C'est devant des centaines de militants venus de 28 communes que le responsable du FLN a prononcé un discours d'orientation dans lequel il a brossé l'état général du pays. A ce sujet, M. Belkhadem a souligné l'importance de l'avancée du FLN qui, durant les événements de 1988, a quelque peu perdu de son aura, mais, devait-il dire, «cette situation dramatique n'a a aucun moment brisé l'élan de notre parti ni encore moins de sa volonté de résister à cette déferlante de partis qui ont joui de la démocratie. Beaucoup de gens se sont trompés à cette période sur les capacités de notre parti». «Je saisis cette opportunité pour vous rappeler qu'en 1990 et durant les élections communales, M. Bouteflika devait se rendre à trois wilayas du centre (Blida, AÏn Defla et Tipasa) alors qu'il était au FLN, et c'est à Hadjout qu'il a prononcé la fameuse phrase en réponse à certains détracteurs en disant que si le FLN venait à quitter la scène politique, vous aller verser des larmes de sang». Axant son intervention sur la période 1999-2000, M. Belkhadem a fait un bref rappel sur la situation qui y prévalait : «Notre pays vivait des moments difficiles avec la destructions massives des infrastructures économiques, l'assassinat de l'élite et des citoyens et l'endettement. L'Algérie était en cessation de paiement et le FMI a imposé à notre pays sa politique en exigeant le licenciement en masse des travailleurs et un rééchelonnement de la dette». M.-E. O.