Les bombes, les missiles ne sont pas parvenus à l'exterminer : le peuple palestinien est toujours vivant. Donc, avant de juger Omar El-Bachir, cette Cour pénale internationale doit d'abord procéder par ordre chronologique et juger en premier lieu les criminels sionistes ; n'est-ce pas, M. Robert Gibbs ? Pour enfoncer plus profondément le couteau dans la plaie, les hordes sionistes, qui ont participé au récent génocide à Ghaza, ont osé s'enorguillir et se vanter de leur actes abominables, du moment que leur impunité fait partie des «Tabous». «Des cadavres de nourrissons, des mères en pleurs auprès de la tombe de leurs enfants, un fusil visant un enfant et des mosquées bombardées, voilà quelques exemples des motifs que dessinent, ces jours-ci, les soldats sionistes pour orner les T-shirts qu'ils font fabriquer pour marquer de la fin de leur période d'entraînement ou de service actif. Les slogans qui accompagnent ces dessins ne sont pas anodins eux non plus. Un T-shirt, destiné aux tireurs d'élite de l'infanterie, porte la mention «mieux vaut utiliser un préservatif» à côté de l'image d'un bébé palestinien mort. Un autre T-shirt, en provenance du bataillon Shaked de la brigade Golani, montre une femme enceinte palestinienne, avec une cible en surimpression, centrée sur son ventre, et en anglais, le slogan «un tir, 2 morts». Que pourrait faire la CPI dans de telles situations? Chercher la tête d' Omar El-Bachir, rien que pour se divertir ou occulter les vrais crimes? Malheureusement, loin de la grande espérance et contrairement à ce que tout être humain honnête, sensible et de bon sens pouvait espérer et même attendre, l'injonction de respecter le droit international ne semble nullement applicable à ce régime criminel qui a déjà violé les 110 résolutions de l'ONU et qui poursuit inlassablement son travail de harassement d'un autre peuple, au régime qui viole les lois et les conventions internationales, au régime qui a légalisé la torture, y compris la torture des enfants, au régime qui n'hésite pas à prendre en otage des familles entières sous prétexte qu'un de ses membres est soupçonné, au régime qui pratique ouvertement des assassinats collectifs, des arrestations arbitraires et des exécutions extra-judiciaires, ce monsieur machin (Robert, porte-parole d'Obama) devrait quand même nous préciser si sa sentence «la Maison Blanche pense que ceux qui ont commis des exactions doivent rendre des comptes» inclut également la secte criminelle sioniste ou se limite uniquement au chef d'Etat soudanais. (Suite et fin)