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Un long combat pour l'émancipation
Les droits de la femme à travers l'histoire
Publié dans La Nouvelle République le 14 - 12 - 2009

On sait que les mythes fondateurs de l'humanité accordaient une place particulière à la femme, qui était presque sacralisée en vertu, justement, de son pouvoir procréateur.
La Haute-Antiquité : la femme vénérée
Durant la longue période qui précédait l'époque antique, beaucoup de sociétés archaïques respectaient, voire vénéraient le genre féminin. Nombre de peuples pratiquaient la polyandrie (une femme a plusieurs partenaires en même temps). Dans l'Ancien Testament, les références aux femmes prophétesses ou guerrières ne sont pas rares ; elles étaient, dans tous les cas, gardiennes du foyer et des traditions, c'est-à-dire, à une place centrale dans la vie des communautés.
La Grèce et Rome : la femme sous tutelle
Dans les sociétés de ces grands Etats, le rôle accordé aux femmes s'était réduit au fur et à mesure que les hommes ont inventé le droit et les lois. Dans ces civilisations à l'origine de la culture occidentale, les femmes n'avaient pas d'existence légale : attachées au foyer, mais exclues de la vie politique. A Rome, une femme était sous tutelle de la naissance à la mort, dépendante de son père, puis de son mari. La seule reconnaissance sociale provenait de son statut de mère, à condition de mettre au monde trois enfants au moins, afin d'assurer la pérennité de l'Empire.
Le droit chrétien : la femme soumise
Lorsque le christianisme s'est étendu à l'Europe, dans les premiers siècles de notre ère, il s'est inspiré du droit romain. Les droits de la femme n'y étaient pas plus favorisés. L'église, qui s'immisçait dans les affaires privées, rendait le divorce impossible, quand Rome l'autorisait. La femme devait fidélité et obéissance à vie. Pour échapper à ce destin, elle entrait dans les ordres, où les devoirs de dévotion et de chasteté étaient à peine plus enviables.
Le droit musulman : la femme honorée
Une ère nouvelle, de liberté et de lumière qu'était l'expansion de la religion musulmane à partir du VIIe siècle. Un bouleversement radical des mœurs, us et coutumes pour toutes les sociétés qui ont rejoint la civilisation islamique à travers les continents. Contrairement aux préjugés largement répandus par ses ennemis, l'Islam a amélioré la condition féminine du Proche et du Moyen-Orient et des pays où la dernière religion divine révélée s'est répandue. Jusque-là, les femmes ne bénéficiaient d'aucune reconnaissance, à de rares exceptions près. Mais le Coran a réhabilité leur image, en les plaçant à égalité des hommes, dans l'œuvre divine de Création du monde. L'Islam a clairement défini les droits des femmes ainsi que leurs devoirs et ce, dans tous les domaines de la vie. D'ailleurs, un chapitre entier du Livre sacré leur est dédié (particulièrement Sourat Ennissa). Il est y écrit, en effet, «qu'elles doivent être respectées et devenir l'objet de la générosité et de l'attention de leurs maris».
La Révolution française : la femme combattante
Au XVIIIe siècle, en France, les représentantes de la gent féminine ont pris part de plus en plus activement à la vie culturelle et politique. Les salons, où les idées les plus réformistes prenaient forme, étaient tenus par de riches érudites et fréquentés par les esprits éclairés de l'époque. C'est pourquoi les femmes ont joué un rôle prépondérant dans les bouleversements révolutionnaires d'après 1789. Olympe de Gouges, Charlotte Corday, Mme Tallien étaient parmi les plus actives, militant avec courage pour les droits des êtres humains et l'égalité des sexes, aidées en cela par d'illustres contemporains comme Condorcet et le comte de Saint-Simon.
Les mouvements féministes : la femme militante
La période napoléonienne et la restauration de la monarchie ont annihilé les espérances des femmes, les renvoyant à leur statut d'antan. Elles se sont organisées pour lutter pour le développement de leurs droits, à compter du milieu du XIXe siècle. En Angleterre, le mouvement des «suffragettes» réclamant le droit de vote, a été le plus virulent.
En France, la loi Falloux de 1850 et la loi Duruy de 1863 ont permis l'accès des jeunes filles à l'éducation. En 1880, l'enseignement public secondaire s'ouvre à elles. En 1884, la loi Naquet a instauré le divorce et, en 1893, une femme séparée de son mari disposait, enfin, de sa pleine capacité civile.
Le XXe siècle : la femme à égalité ?
En Occident, le mouvement enclenché après 1850 ne s'arrête plus, même si sa progression n'est pas la même partout. Outre-Manche, au Canada et en Allemagne, les femmes ont acquis le droit de vote en 1918, et aux Etats-Unis, en 1920. Les Françaises n'ont accédé au suffrage qu'en 1944. Certaines conquêtes sont récentes, avec, par exemple, deux lois sur la parité électorale adoptées en 2000 et 2007, et une autre, portant sur l'égalité salariale, en 2008. Peu à peu, les résistances tombent, en dépit d'un héritage socioculturel et religieux pesant.
Etonnamment, la charte de 1945 des Nations unies, proclamant l'égalité intégrale entre hommes et femmes, n'est toujours pas appliquée pleinement en France. Un jour prochain, sans doute...


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