Après les génocides, et toutes les formes d'humiliation (et la liste est longue), voilà les hordes sionistes qui profanent les lieux sacrés de l'islam avec la bénédiction de quelques pays arabes. Ne dit-on pas que le silence est parfois signe de complicité ? L'exemple parfait est celui du lâche attentat, vendredi dernier dans le village de Yasuf (en Cisjordanie), perpétré contre une mosquée. Incendie de la bibliothèque, saccage des lieux, et écritures obscènes sur les murs du lieu sacré. -Qu'en pensent nos «frères» arabes du coin ? Mutisme lâche, bien sûr, comme d'habitude. Leurs merles, qui se plaisent à lancer des fetwas pour les beaux yeux de leurs gouvernants, semblent cette fois-ci frappés de surdité, de cécité et de toutes les autres tares à même de les empêcher de savoir ce qui se passe en Palestine. Paraît-il, ils s'intéressent beaucoup plus au football, depuis le fameux match contre l'Algérie. Passons, maintenant, au second acte. Ce n'est plus seulement cette mosquée perdue dans un petit village qui a été profanée mais on arrive à plus grave encore. Il s'agit de la mosquée d'Al-Aqsa. L'un des lieux de culte sacrés de l'islam après celui de la Mecque. Ce site, qui fait l'objet de crime à petit feu, semble maintenant visé ouvertement et sans ambages par l'oppresseur sioniste. Dans ce jeu démoniaque, les médias sionistes se sont relayés dans une diatribe enragée (à l'image de celle orchestrée par les Egyptiens contre l'Algérie), et ce, contre la mosquée d'Al-Aqsa. Leur objectif ? Enflammer les sentiments religieux des colons sionistes et accroître leur extrémisme et leur agressivité. Autrement dit, si le président de la Fédération égyptienne de football avait donné carte blanche aux supporters de faire ce que bon leur semble contre les Algériens pour décrocher le ticket du Mondial, les médias sionistesen ont fait de même à l'égard d'Al-Aqsa. Et comme si parfois les situations se ressemblent drôlement, les Egyptiens ont eu recours à leur génie raté en matière cinématographique, alors que les sionistes par le biais de leur journal Ha'aretz, évoquent une soi disant «prophétie juive alléguant que les juifs commenceraient à construire le prétendu «troisième temple» sur les ruines de la mosquée d'Al-Aqsa le 16 mars de l'année prochaine. Une prophétie rabbinique faite par le rabbin juif Jaon Feliena au XVIIIe siècle. Décidément, le ridicule ne tue pas, et on en n'a pas fini avec ces scénarios hollywoodiens qui défilent à chaque coin de rue. Cette propagande a déjà eu de l'effet, à l'image d'un élixir, sur plus de 20 organismes sionistes qui se font une vive concurrence «pour avoir l'honneur religieux de détruire la mosquée d'Al-Aqsa et de construire le temple sur ses ruines». Quant la Oumma arabo-musulmane prendra-t-elle ces menaces au sérieux et protègera-t-elle son identité face à cette frénésie démoniaque ?