Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en février a terminé à 78,05 dollars, en hausse de 1,38 dollar par rapport à mercredi. A Londres, sur l'InterContinentalExchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique s'est renchéri de 86 cents à 76,31 dollars. A la veille de Noël, fête pour laquelle le marché pétrolier sera fermé, «le volume d'échanges est resté ridiculement faible», a observé Ellis Eckland, analyste indépendant. Pour lui, les prix sont restés soutenus par l'annonce mercredi d'une chute d'une ampleur surprenante des réserves pétrolières la semaine dernière aux Etats-Unis, premier pays consommateur d'or noir dans le monde. Elle atteint 4,9 millions de barils pour le brut, presque cinq fois plus qu'attendu, et 3,1 millions pour les produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage), deux fois plus qu'anticipé. En outre, les stocks d'essence ont connu une baisse inattendue, de 900 000 barils. Le baril avait déjà bondi de plus de deux dollars mercredi en réaction à ces chiffres.