, «Le diagnostic de la formation professionnelle en Algérie établi il y a quelques années déjà montrait que la situation n'était pas bonne. Il a fallu changer cette vision pessimiste et l'on peut affirmer aujourd'hui qu'on a réussi ce pari», a déclaré hier El-Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels lors de la réunion de travail qui a regroupé au centre de formation professionnelle (CFA) d'El-Biar, le Dr Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger ainsi que le secrétaire général du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale. Le ministre est revenu sur les efforts déployés par les pouvoirs publics dans le domaine de la formation et qui ont permis à des millions de jeunes d'acquérir des qualifications leur permettant leur insertion dans le marché du travail. Lors de cette rencontre tripartite, il a été essentiellement question de la lecture du rapport d'étape de la commission interministérielle relative aux dispositifs de création des cellules de conseil et d'orientation au niveau des établissements de formation professionnelle. Cette commission mixte a pour principales missions de fixer celles des cellules de conseil et d'orientation et de proposer un dispositif d'évolution et de suivi des activités des cellules en question. Ces dernières constituent un espace d'accueil, d'information et d'accompagnement des jeunes en général et des stagiaires en particulier en vue de les aider dans leur choix de formation et les préparer à une insertion professionnelle ou à la création de leur propre activité. Pour le ministre de la Solidarité nationale, il faut éviter à tout prix les lourdeurs lorsqu'il s'agit de multiplication d'organismes «surtout en matière de circulation de l'information», souligne t-il, avant de suggérer aux parties concernées de ne pas se limiter à un simple travail d'information classique mais d'inviter les jeunes stagiaires à prendre connaissance avec des projets qui ont réussi via des diaporamas ou effectuer des visites dans des entreprises créées par des jeunes après avoir fini leur parcours de formation. Toutefois, il insistera sur l'utilité d'établir d'ici la prochaine réunion un calendrier quantifié d'emplois à créer d'ici 2014. Pour clôturer, El-Hadi Khaldi est revenu sur le fait que le travail de ces cellules qui accompagneront le jeune apprenant avant, pendant et après sa formation, doit commencer incessamment avec les moyens de bord. A ce titre, il annoncera que 580 cadres universitaires sont déjà mobilisés au niveau de ces cellules pour l'accompagnement des jeunes demandeurs de formation et d'emploi.