Cette voie antique existait depuis l'époque coloniale avant d'être fermée en 1940 et a toujours servi pour l'acheminement des céréales, les agrumes et les minerais de Ouarsenis au port de Ténès pour l'exportation vers la France. Le projet de réactiver cette voie a été abandonné en 1970 par les autorités locales pour diverses raisons, dont le manque de la rentabilité et l'inadéquation du chemin avec les paramètres de la circulation ferroviaire. Alors, l'étude technique a anticipé dis sept ouvrages d'art et cinq gares ferroviaires, celles de Chlef, Bouzghaïa, Sidi Akkacha, Chettia, Ouled Farès. Ce projet relève une utilité spécifique et un rôle prépondérant dans le développement de la région qui aura des bénéfices économiques et sociales, il impulsera le cours de transports des voyageurs et provoquera une réelle dynamique dans l'activité des marchandises surtout avec la réalisation des ports d'El Marsa, Beni Houa et le port commercial de Ténès. Sans omettre le transport des marchandises de l'usine de céramique de Sidi Akkacha vers le port de Ténès et l'ECDE qui compte exporter son ciment en 2012. Aujourd'hui, Ténès est une région propice au tourisme de par son site naturel, la mer d'un côté et la montagne de l'autre, sa côte jouit de plusieurs plages et le nombre d'estivants durant la saison estivale a atteint pas moins de deux millions, ainsi le nombre de véhicules a dépassé 18.000 par jour, un afflux remarquable où la direction du transport fait état de saturation de la RN ° 19, reliant Chlef à Ténès, ce tronçon épargne ses empruntes dans le taux d'accidents enregistrés chaque année, en sus d'abaisser la charge sur la commune d'Ouled Farès, des campus et des résidences universitaires implantés , abritant plus de 15000 arrivant des wilayas limitrophes , un nombre ascendant et probable d'atteindre 50000 étudiants à l'horizon de 2020 . L'ensemble des citoyens attendent la réalisation de ce projet surtout ceux qui travaillent hors commune et souffrent énormément d'un calvaire nommé le transport public .