Les opportunités existant en Algérie drainent un nombre considérable d'hommes d'affaires qui affichent un intérêt particulier à l'investissement hors hydrocarbures. Lundi dernier, la présidente du Conseil d'affaires algéro-britannique, Lady Olga Maitland, qui conduit une délégation composée de responsables d'une vingtaine de sociétés britanniques, a indiqué que les entreprises britanniques veulent «une plus grande présence en Algérie tout en assurant une diversification de leurs activités». Toujours selon la présidente du Conseil d'affaires algéro-britannique, les entreprises britanniques portent «un intérêt accru» au marché algérien et «il devient nécessaire de marquer une plus grande présence en Algérie et également de diversifier nos activités». Mme Maitland, qui se prononçait lors d'une conférence de presse, animée en marge de cette visite, a fait savoir que l'Algérie est «un partenaire fiable, en témoigne le nombre croissant d'investissements et de compagnies britanniques qui continuent d'investir en Algérie» et d'ajouter que «tous les membres de la délégation sont enthousiastes et je conduirai une délégation plus importante, comprenant quelques 40 compagnies, en Algérie, au cours de 2010. Ce serait une erreur de rater un pays comme l'Algérie». Il y a lieu de souligner que plus d'une centaine de compagnies activent dans les hydrocarbures, les finances, l'éducation, les travaux publics, les produits pharmaceutiques et les infrastructures sportives. Aussi, elle a émis le souhait de voir les hommes d'affaires britanniques verser dans d'autres secteurs, comme celui, du tourisme. Selon l'APS, le Royaume-Uni porte un intérêt croissant au marché algérien, avec la recherche d'opportunités de partenariat avec les opérateurs locaux et une éventuelle participation aux projets du plan quinquennal 2010-2014.