Membre fondateur du NEPAD et de son mécanisme d'évaluation (le MAEP), l'Algérie avait présenté, pour rappel, son rapport d'évaluation en juillet 2007 à Accra, le rapport d'étape de mise en œuvre de son plan d'action l'a été, quant à lui, en janvier 2009 à Addis-Abeba. Prenant part depuis vendredi au travaux du 14e Sommet de l'Union africaine qui a pris fin hier, le chef de l'Etat a assisté, aussi, au travaux de la 12e session du Forum des chefs d'Etat et de gouvernement du MAEP consacré à la présentation et aux débats du rapport annuel de l'Ouganda et du Burkina Faso sur la mise en œuvre du plan d'action issu du processus d'évaluation. Mis en place en vue de promouvoir la bonne gouvernance sur le continent africain, le MAEP constitue aussi un cadre de réflexion et d'échange à même d'enraciner les pratiques liées à la bonne gouvernance à même de répondre aux aspirations attendues des peuples d'Afrique. Pour le président Bouteflika, au cours des débats sur les rapports annuels précités, a relevé avec «satisfaction les efforts» fournis par l'Ouganda et le Burkina Faso, soulignant les «progrès louables» dans la mise en œuvre de leurs plans d'action respectifs. Ceci sur la base de «nombreuses mesures» prises par les autorités du Burkina Faso visant à «assurer un développement économique et social participatif impliquant tous les acteurs au niveau local et central», a relevé le président Bouteflika. S'agissant de l'Ouganda, le Président a indiqué que des «progrès importants» ont été réalisés visant à «relever les défis posés et préparer de nouveaux acquis». Ne manquant pas par la même occasion de louer «les efforts» consentis par l'Ouganda visant «l'instauration de la paix et la stabilité», le chef de l'Etat a exprimé son adhésion au point de vue du président Museveni relatif à la nécessité du renforcement de l'appui des partenaires dans l'accompagnement des efforts fournis par l'Ouganda. Autre question, et pas des moindres, abordée par le président Bouteflika à cette occasion, le volet de la prévention des conflits et le développement des relations de bon voisinage dans leur entourage immédiat et leurs sous-régions respectives. Estimant que la capacité du MAEP et du Forum des chefs d'Etat, en matière de paix et de sécurité, et de prévention des conflits, «devrait recevoir une attention particulière et être davantage renforcée». Ceci en vue de «prendre en charge la problématique dans toutes ses dimensions, y compris le dialogue entre les pairs sur les causes profondes et structurelles des tensions, des crises et des conflits» a indiqué le président Bouteflika. Karima Bennour Lire sur Internet