Le cinéma algérien connaît une «nouvelle dynamique», à la lumière des œuvres et autres productions réalisées ces dernières années dont certaines ont été primées dans des festivals internationaux, a estimé la cinéaste Yasmine Chouikh. «Le cinéma algérien, après une période de quasi-disparition», reprend son souffle, grâce aux aides financières et matérielles accordées par le ministère de la Culture et les autres instances du cinéma nationales ainsi que les pouvoirs locaux dans certaines wilayas du pays», a-t-elle indiqué samedi soir lors d'un point de presse à l'issue du tournage à Taghit (Bechar) de son nouveau court-métrage «Djinn». Pour elle, ces aides doivent être suivies d'un renforcement des infrastructures cinématographiques, notamment par l'ouverture des salles de cinéma à travers le pays, pour permettre au public la découverte des œuvres réalisées, qui, a-t-elle regretté, «ne sont malheureusement projetées que dans les salles de certaines villes du pays». «Notre pays avec ses moyens et son expérience dans le domaine cinématographique va certainement connaître une véritable relance, de par l'existence d'une pléiade de jeunes qui, chaque jour, démontrent leurs talents et savoir- faire artistique, à considérer les prix récoltés dans différents festivals et rencontres cinématographiques internationales.