Les trottoirs fourmillent de piétons en direction de leur travail à pas sûrs, alors que le secteur du transport est récidiviste de la grève. Oui, qui est le gagnant ? Le rich ou bien le pauvre ? Les habitants (piétons) de la ville de Béchar se sentent soulagés par la fluidité et par la minimisation du nombre des véhicules et des taxis, voire tout le transport urbain. Deux artères principales étranglent la circulation dans la ville. Ce qui est remarquable durant ces jours, c'est qu'il y a moins d'accidents, moins de procès, moins de vacarme et moins d'anarchie de stationnement. On peut dire que c'est une amorce de pédagogie qui permettra à tout le monde de s'en sortir et trouver des solutions pour son quotidien sans passer les moyens de locomotion car, quelques fois, les prix des courses changent chez les «taxieurs» (voiture nouvelle et voiture très ancienne ). D'autres transporteurs trichent dans ces conditions en exigeant quelques dinars de plus et disent à leur client : «Je ne prends que toi !» Malheureusement, d'autres sont devenus des clandestins en enlevant catégoriquement les enceintes pour se dissimuler dans la pensée du public.