Selon la direction générale de l'Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB), citée par l'APS, le port aurait traité, en 2009, 15,8 millions de tonnes de marchandises. Une hausse, indique la même source, de 1% comparativement à 2008. Ce résultat jugé convaincant est l'œuvre du poste marchandises générales, compensant, ainsi, de façon franche l'importante baisse des exportations des hydrocarbures (-9%). Celles-ci ont représenté une jauge de 8,8 millions de tonnes, contre 9,5 antérieurement, a précisé le bilan de l'EPB. Dans ce sens, l'EPB a relevé que la conjoncture économique internationale a eu une influence négative sur le trafic général, se caractérisant, durant toute l'année, par une tendance aléatoire et fluctuante. La même source fait savoir qu'au premier trimestre de la même année, coïncidant avec la fin des contrats des importateurs, le niveau du trafic était stable. Par ailleurs, au deuxième trimestre, il a subitement crû, et de façon significative, atteignant un pic de 736 000 tonnes au seul mois de mai, tiré vers le haut par l'afflux des importateurs, attirés par la baisse des prix de certains produits sur les marchés mondiaux. Quant au troisième trimestre, l'EPB l'a jugé «globalement stable, avec des trafics habituels et ce, jusqu'à septembre, siège d'un tassement des importations, estimées alors à quelques 389 000 tonnes seulement et générées par les hésitations apparues dans le sillage de l'entrée en application des dispositions de la loi de finances complémentaire 2009». Une reprise a été, en outre, enregistrée dès octobre avec un rythme plus intensif, induit par l'entrée en vigueur de la décision des pouvoirs publics d'affecter une partie du trafic du port d'Alger, soit les marchandises non conteneurisées, vers les autres ports du pays. Quant à cette hausse, les responsables de l'EPB la renvoie à plusieurs produits dont les plus significatifs sont le fer avec +76%, avec un volume de 750 000 tonnes, les matériaux de construction avec +46%, représentant 263 799 tonnes, et les engrais et produits chimiques avec +27%, soit 261 799 tonnes. Par ailleurs, mis à part le maïs et l'orge dont le niveau d'importation a chuté de 5%, des produits ont continué à afficher des niveaux appréciables avec une moyenne de 6%, comme le bois, le sucre et le soja. La même source indique que ce résultat s'est traduit par un fort mouvement des navires dont le nombre a atteint 1 400 bâtiments, pour l'essentiel des cargos et des RO/RO, contre 1 213 antérieurement.