, En marge du championnat régional ouest de power lifting, organisé samedi passé dans la commune de Sidi Ben Adda à Aïn Témouchent, nous avons rencontré le vice-président de la Fédération algérienne de power lifting et body building, Grini Younès qui nous parle de son instance et de la discipline. LNR : Comment évaluez-vous ce championnat régional de power lifting ? Grini Younès : Sur le plan organisionnel, l'on peut remercier les organisateurs qui ont déployé d'énormes efforts pour l'organisation de cette manifestation pour la première fois dans la modeste salle de la bibliothèque communale de Sidi ben Adda à Aïn Témouchent, à cause du manque de structures sportives pour de telles compétitions. En effet, 16 athlètes issus des trois clubs à savoir : Gym el Bahia d'Oran, la Protection civile de Mostaganem et l'Olympique de Sidi ben Adda (Osba) dans sept catégories et en trois mouvements, flexion des jambes, couché et soulevé, ont montré un niveau national et continental appréciable. A à titre indicatif, Belkharrej Djillali : 1re place en catégorie de -90 kg, Benfodda Réda : -72 kg, Megherbi Sid Ahmed : +100 kg. Pourtant la fédération dispose de plusieurs athlètes. Que dites-vous de cette conséquente absence ? A vrai dire, 23 clubs sont affiliés à la Fédération algérienne de power lifting et body building (FAPLBB). Pratiquement, l'on ne peut rien avancer sur cette absence inattendue sachant que les clubs rencontrent énormément de difficultés financières et en moyens pour entamer une sérieuse préparation de bon niveau. Comme vous savez la fédération est très pauvre. Elle roule avec un budget annuel de 600 millions de centimes alloué par l'Etat. Quels sont les objectifs de la FAPLBB pour l'année sportive 2010 ? Ce championnat régional est important pour la FAPLBB pour évaluer concrètement le niveau technique pour la participation aux championnats national arabe et au Mondial. A titre d'information, l'Algérie a décroché la médaille de bronze au championnat du monde organisé à New Delhi en Inde en novembre 2009 grâce à la brillante athlète Bouafia Amine dans la catégorie de -90 kg. Vous êtes donc optimiste ? Avant tout, il faut noter que l'état algérien par le biais du ministère de la Jeunesse et des Sports a beaucoup investi pour la prise en charge des jeunes et le développement du sport en général. Seulement, notre discipline reste néanmoins négligée par certains responsables à l'échelle de quelques collectivités locales malgré qu'il y a un engouement des jeunes pour sa pratique car elle permet le développement harmonieux du corps et préserve la santé de l'individu. Avec le peu de moyens, cette discipline fera le bonheur du sport algérien sur les échelles continentale et mondiale. Donc, je suis très optimiste. Propos recueillis