, Après presque une année d'interdiction d'exportation des déchets ferreux, les commerçants activant dans ce domaine ne semblent pas perdre espoir et interpellent, cette fois-ci, le président de la République. Le Comité national des exportateurs des déchets de métaux ferreux et non ferreux espère, en effet, l'intervention du premier magistrat du pays pour l'annulation de la décision prise l'année dernière par le ministère du Commerce. «Notre corporation espère des mesures qui nous remettraient dans nos droits légitimes et qui nous redonneraient espoir d'une très prochaine reprise de nos activités en mettant fin à cette injustice dont nous sommes victimes depuis maintenant une année», lit-on dans le communiqué, parvenu hier à notre rédaction, de cette organisation affiliée à l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA). Parmi les situations dénoncées suite au blocage de l'activité, les exportateurs signalent le non-respect de leurs contrats de vente avec leurs clients, ce qui sera conclu par «une pénalisation pour annulation d'engagements». Il s'agit, également, de «l'impossibilité de s'acquitter des contributions fiscales imposées pour l'exercice de l'activité à cause du blocage et ayant pour conséquence des pertes financières sans précédent», indique-t-on. Et de rappeler d'autres pertes touchant leurs «lourds investissements dans, entre autres, la création de parcs de stockage, hangars, achat de machines et de véhicules de transports, etc». Les représentants des exportateurs des déchets ferreux et non ferreux souhaitent, par la même, se positionner en tant que partenaires du secteur productif. Ils promettent de lutter, eux-mêmes, contre les opérateurs malveillants et ce, en faisant des proposions en vue d'améliorer les conditions et mesures prises dans ce sens, «figurant actuellement dans notre programme d'action», précisent-ils. Ils s'engagent, par ailleurs, à contribuer efficacement à mettre fin aux activités de contrebande «portant un lourd et constant préjudice à notre économie tel que le signalent les services de sécurité», indique le communiqué. Ce dernier, signé par Noureddine Sergoua, président de ce comité, rappelle que l'activité ayant subi la décision d'interdiction, « participe activement au développement de l'économie nationale, génère, entre autres avantages, un apport très important en devises pour le Trésor public et procure aussi de nombreux postes d'emploi directs et indirects», notant, également, que cette activité «intervient en très grande partie dans la protection de l'environnement par la collecte et le traitement de déchets solides ainsi qu'à leur évacuation par des moyens très coûteux».