Le comité lance un appel “urgent” au président de la République pour intervenir. Le comité parle “de situation catastrophique” de la corporation, “qui s'aggrave de jour en jour”, résultat de l'interdiction par le ministère du Commerce de l'exportation de déchet de métaux ferreux et non ferreux. Le comité évoque “l'impossibilité” pour les exportateurs de déchets métaux ferreux et non ferreux “de s'acquitter de leurs contributions fiscales… à cause du blocage ayant pour conséquence des pertes financières considérables”. Par ailleurs, en raison du non-respect des contrats de ventes, les exportateurs de déchets des métaux ferreux et non ferreux seront pénalisés pour non-respect à leurs engagements. Par ailleurs, encouragés par l'obtention du second cahier des charges, les exportateurs affirment avoir réalisé des investissements très lourds, sur fonds propres. “Notre corporation espère des mesures qui nous remettraient dans nos droits légitimes et qui nous redonneraient espoir d'une très prochaine reprise de nos activités”, lit-on dans le communiqué. Le comité national des exportateurs de déchets des métaux ferreux et non ferreux, se positionnant comme partenaire du secteur productif, se dit disposé “à lutter avec l'administration contre certains opérateurs malveillants et faire des propositions en vue d'améliorer les conditions et mesures prises dans ce sens”. Appelant à une rencontre avec les structures concernées, les exportateurs de déchets des métaux ferreux et non ferreux se disent aussi “heureux de participer à l'encouragement et au développement de la production nationale”, à travers la définition d'un programme de travail en vue de fournir toutes les entreprises (publiques et privées) susceptibles de transformer les déchets en produits nobles, pouvant être utilisés pour les besoins de l'industrie au même titre que cela se fait déjà pour les ferrailles ainsi que les fontes et certains métaux (aluminium, plomb, laiton). “Ces mesures permettraient, d'autre part, de mettre fin aux activités de contrebande portant un lourd et constant préjudice à notre économie”, ajoute le communiqué. Le comité affirme avoir constaté “la prolifération de fonderies artisanales et opérant dans des conditions désastreuses pour l'environnement”. Le comité national des exportateurs de déchets métaux ferreux et non ferreux estime que l'activité participe activement au développement de l'économie nationale qui génère, entre autres avantages, un apport en devises très important.