? Décidément, en matière de communication, l'opérateur de téléphonie mobile Orascom Telecom Algérie (OTA), qui exploite la marque commerciale Djezzy, fait couler beaucoup d'encre. Les dernières sorties médiatiques d'OTA ne lui ont pas permis de marquer des points. Les visites rendues dernièrement à quelques organes de presse laissent facilement voir qu'il s'agit là d'un copier-coller piqué d'une stratégie de communication de l'un de ses concurrents. L'opérateur OTA est-il présentement en manque de créativité et d'innovation suite à la chute de ses actions dans la Bourse du cœur des Algériens ou s'agit-il d'une démarche annonçant la mort du petit cheval ? Car, en huit années d'existence, ce genre de sortie ne figurait pas sur l'agenda d'OTA. Pourquoi maintenant, et pourquoi le choix de certaines rédactions et pas tous les titres, si la volonté est de séduire une nouvelle fois les Algériens ? Autre point à relever dans la politique de communication d'OTA, qui vient de perdre plus de 100 000 abonnés : aucune cohérence entre les déclarations du N°1 d'Orascom Telecom, Naguib Sawiris et le directeur général d'OTA, Tamer El-Mahdi. A croire qu'il ne s'agit pas de la maison mère et de l'une de ses plus importantes filiales et source de richesse. D'un côté, Sawiris avait souligné auparavant, en marge du Salon mondial des télécoms à Barcelone, qu'il était prêt à quitter l'Algérie s'il sentait ne plus être le bienvenu et parlé du départ imminent d'El-Mahdi et son remplacement par le libanais Mâan El-Amin. De l'autre, Tamer El-Mahdi, un directeur général sans prérogatives depuis quelques temps, selon des sources sûres, parle de 2010 comme l'année de la proximité et des grandes promotions de Djezzy et tente de persuader son entourage de son maintien à son poste. Aussi, les 597 millions de dollars d'arriérés sur la période de 2005 à 2007 et 50 millions de dollars sur l'année 2004 que leur réclame la direction générale des Impôts, font perdre à Sawiris son calme. Cette éternelle arrogance égyptienne prouve, une nouvelle fois, qu'OTA, qui n'a payé jusque-là que 120 millions de dollars au fisc algérien, n'a pas du tout l'intention de payer ses dettes ni de respecter les lois du pays. Pis encore, dans n'importe quelle entreprise, on parle annuellement d'un budget de fonctionnement. Chez OTA, nos sources nous parlent de budget de fonctionnement mensuel, ce qui laisse champ libre à toutes les lectures possibles. Mais la plus crédible serait que l'opérateur n'aura rien à perdre s'il est contraint de plier bagage. Des dessous que les responsables d'Orascom ou OTA cherchent à dissimuler à tout prix !