Ces derniers mois, cette activité est devenue florissant vu que certains individus n'hésitent plus à s'auto-attribuer leur propre aire de stationnement sans avoir une quelconque autorisation. Dans ce cadre, il est important de relever que les parkings autorisés avec plaques indicatrices, les aires de stationnement agréées par la municipalité sont majoritairement connus par les automobilistes. A ce sujet, il faut indiquer que de nombreux avenues et boulevards de la ville sont malheureusement devenus aujourd'hui une parfaite source de racket et quel que soit l'endroit où un véhicule se gare, il est certain qu'un individu va l'obliger à payer entre 40 et 100 DA, constate-t-on. Celui qui ne dispose pas de monnaie ou qui notamment refuse de payer est sûr de recevoir une série d'insultes et même des coups si ce n'est pas sa voiture qui est abîmée. A cet effet, il y a lieu de citer que le nombre de parkings existant est de 83 actuellement, et sont nombreux dans les cités à forte densité humaine. De ce fait, ce travail facile et surtout rémunérateur rapporte aux gardiens jusqu'au 800 DA par jour. Parmi cette catégorie de gardiens, on trouve ceux qui inspirent de la crainte aux automobilistes, d'autres par contre sont des jeunes âgés majoritairement entre 15 et 20 ans possédant un badge épinglé à leur blouson avec des tickets à la main. Et ces jeunes affirment souvent qu'ils sont agréés par les commissariats de police. Dans ce sens, il est à noter enfin que le département du ministère de l'Intérieur n'a pas encore interdit toute forme de gardiennage dans les endroits publics sachant que de véritables réseaux existent qui se sont spécialisés dans ce genre de pratique imposant ainsi leur diktat dans plusieurs quartiers de la ville. Tout ce racket est le résultat d'un chômage conduisant à des pratiques délictueuses, a-t-on informé.