L'option énergies nouvelles et renouvelables a été confirmée par le directeur général du CDER (Centre de développement des énergies renouvelables), M. Maiouf Belhamel, qui intervenait sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale dont il était l'invité de la rédaction. L'Algérie projette de développer des centrales nucléaires pour leur utilisation dans le domaine civil comme la production d'électricité, l'industrie, le stockage alimentaire... Le nucléaire a ses défauts, signale M. Belhamel, essentiellement les déchets à éliminer et l'enrichissement de l'uranium. Les deux axes de diversification énergétique choisis par l'Algérie sont l'éolien et le solaire. Le CDER envisage d'établir la cartographie des potentiels solaire et éolien de l'Algérie. A propos d'éolien, M. Belhamel rappelle que la première ferme éolienne d'Algérie sera implantée à Adrar, dans l'immense Sahara, sur une assiette de 30 hectares. Elle aura une capacité de 10 mégawatts, «une capacité modeste», reconnaît-il. Il rappelle, également, concernant le solaire, le projet d'usine de fabrication de panneaux solaires installée sur le site de la société Rouiba Eclairage, une société qui a été transférée par l'Etat à Sonelgaz dans ce but. Elle produira des panneaux solaires représentant annuellement 50 mégawatts. L'Algérie ne veut pas être dépendante de l'importation des équipements.