Nawel A. L'Algérie est apte à concrétiser tous ses programmes de développement des énergies renouvelables dans le cadre du développement durable. En effet, le Directeur général du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), Maïouf Belhamel a déclaré, hier, en marge d'une cérémonie de remise de prix de la meilleure publication scientifique sur les énergies renouvelables, que «l'Algérie, contrairement à certains pays de la région, recèle un potentiel humain et matériel qui lui permet d'être présente sur le marché des énergies renouvelables en pleine croissance». Dans cette optique, le DG du CDER a qualifié de nécessaire, l'instauration une industrie spécialisée dans le but d'accompagner les projets en cours de réalisation dans le domaine des énergies renouvelables comme celui qui consiste à équiper les régions les plus isolées du Sud de stations solaires à même de couvrir leurs besoins en électricité, et de contribuer à l'émergence d'un marché national des énergies renouvelables. Maïouf Belhamel ira plus loin en déclarant que «le potentiel important de l'Algérie en matière d'énergie solaire pourra être développé pour l'autosuffisance locale et aller jusqu'à en exporter au cours des prochaines années notamment vers l'Europe, bien sûr, si les conditions nécessaires sont réunies». Sur un autre registre, le DG du CDER a déclaré que désormais les étudiants peuvent actuellement obtenir leur doctorat en Algérie sans être obligés de se déplacer à l'étranger. Le potentiel algérien est énorme Quant au doyen des scientifiques algériens spécialisés en énergies renouvelables et le premier directeur algérien du CRD, Atmane Damardji, il a affirmé, de son côté: «il est temps de penser à exploiter réellement le potentiel important de l'Algérie notamment dans le domaine du solaire». Et de confier: «en 1975 un expert américain m'avait dit lors d'une réunion des Nations Unies sur les énergies renouvelables que vous avez une grande richesse en Algérie. J'ai tout de suite pensé au pétrole mais le monsieur m'avait expliqué qu'il parlait du soleil. Il m'avait également parlé d'une recherche réalisée par ses compatriotes qui confirmait que l'exploitation d'un dixième de l'ensoleillement du Sahara algérien fournirait de l'énergie à en vendre au monde entier». N.A.