Puisque le thème de ce sommet comporte également le terme «terrorisme», scrutons, pour le énième fois, cet horizon qui sombre sous l'effet des faux concepts et que l'Occident tente d'inculquer maladroitement par les biais de ses «clowns» ratés. Avec la nouvelle décision de déportation de 70 000 Palestiniens de Cisjordanie, le régime sioniste vient de démontrer, encore une fois, au mépris de toutes considérations humaines (pour le droit international, il en a fait une serpillière) qu'il était le premier régime terroriste au monde. Par cette décision, tout Palestinien dont un de ses ascendants est originaire de Ghaza est interdit de résidence en Cisjordanie et sera déporté dès mardi matin (13 avril dernier). D'autres stipulations de ce décret touchent les Palestiniens qui vivaient à l'étranger et qui résident en Cisjordanie. Quelles ont été les réactions ? Du côté palestinien, le Hamas à fortement condamné ces pratiques sauvages qui violent toutes les règles, chartes, lois internationales et humaines. «L'occupation tente par cette nouvelle décision criminelle d'expulser complètement les Palestiniens de la Cisjordanie, en exécutant un nettoyage ethnique, sans précédent, en donnant la priorité aux extrémistes sionistes de violer les droits légaux palestiniens, et usurpant leurs terres en Cisjordanie pour accentuer l'expansion des colonies et les annexées ensuite», a-t-il déclaré dans un communiqué, le dimanche 11 avril dernier. Dans un communiqué, le principal négociateur palestinien Saëb Erakat a affirmé que «toute personne trouvée sans permis spécifique, y compris dans les zones contrôlées par l'Autorité palestinienne, peut désormais être emprisonnée ou expulsée de Cisjordanie» par le régime sioniste. «Cela va transformer les Palestiniens en criminels dans leurs propres foyers, tout en minant les efforts que déploient les Palestiniens pour gérer leurs affaires intérieures», a-t-il accusé. Du côté de Ramallah, les traîtres de restent silencieux. Et les Arabes ? Par le biais du conseil de leur Ligue, ils ont appelé, mardi, les Palestiniens à «ne pas obéir» à l'ordre sioniste de les chasser de la Cisjordanie occupée, qualifiant cette décision qui s'oppose à la loi internationale de «discriminatoire». Enfin, un petit souffle dans un élan d'orgueil absent. «Cette décision israélienne discriminatoire vise à pratiquer la politique d'expulsion obligatoire sur les Palestiniens par la force occupante, et viole les accords signés entre l'Organisation de Libération de la Palestine et Israël, dont l'accord d'Oslo », a indiqué le communiqué. Vous pouvez chanter à huis clos ! Du côté occidental, le sommet de Washington qui a boucané à propos de la menace terroriste, a sans doute classé cette décision, qui nous rappelle la déportation des juifs lors de la Seconde Guerre mondiale, dans la rubrique faits divers. Ses alliés de l'Union européenne ont timidement demandé des clarifications de la part du régime sioniste au sujet de la décision, alors que l'Organisation de la conférence Islamique a qualifié d'«épuration ethnique» cette nouvelle mesure sioniste. On se réveille enfin ! (Suite et fin )