, La promotion de métier du huissier de justice dans le but d'améiorer l'efficacité de l'application des jugements était le thème d'une journée d'étude qu'a abrité la wilaya de Blida, jeudi, au niveau de l'hôtel militaire de la 1°RM. 200 huissiers de justice venus des wilayas du centre du pays ont tenu à participer à cette journée aux côtés des présidents des tribunaux et des procureurs de la République des wilayas de Blida, Médéa et Chlef. «Cette journée entre dans le cadre de l'application du programme de formation continue organisé par la chambre régionale pour l'année 2010 au profit des huissiers de justice de cette région. On a voulu à travers cette journée consolider la coordination entre les juges d'instruction et les présidents de tribunaux afin d'unifier les concepts et opinions puisque l'application des jugements est de la responsabilité de tous. L'autre objectif était l'unification des méthodes de travail en ce qui concerne l'opération de notification et la problématique de l'application selon le nouveau code des procédures civiles et administratives», nous a déclaré Me Noureddine Benhodna, secrétaire général de la Chambre régionale du centre des huissiers de justice. En effet, les deux sous-thèmes choisis pour le débat entre spécialistes sont au centre de toute procédure civile et administrative. La problématique de l'application signifie la demande qu'établit le citoyen afin de suspendre l'application d'un jugement. Cette même procédure d'application, spécialement celle contre l'administration, représente, selon les spécialistes présents, un gros souci. «Justement, l'application d'un jugement à l'encontre d'une administration est tout le temps interrompue ou carrément empêchée par un refus catégorique de ladite administration, sans oublier de signaler la prestation de service de bas niveau que nous offre la poste avec ses lenteurs ou la perte des lettres recommandées. C'est le maillon le plus important dans les procédures de notification et d'application», explique notre interlocuteur.