Une journée d'étude, organisée par la Chambre régionale des huissiers de justice de l'Ouest, a rassemblé jeudi passé plus de 300 membres de la corporation à l'hôtel Phoenix d'Es-Sénia. «La vente aux enchères des biens de mineurs» a été le thème principal abordé. Des huissiers et des auxiliaires du secteur de la Justice ont été conviés à la journée d'étude sur les nouvelles réformes introduites au code des procédures civiles et administratives. La réforme du secteur de la Justice a permis de donner de nouvelles prérogatives à l'huissier. «Cette journée d'étude permettra d'expliquer et d'éclairer les huissiers ainsi que les auxiliaires du secteur comme les avocats, les notaires et certains experts, sur la vente de biens de mineurs qui doit désormais se faire avec l'assistance d'un huissier de justice», fera savoir maître Khaldi secrétaire général de la Chambre régionale des huissiers de Justice. Les interventions se sont succédé tout au long de la journée, donnant l'occasion à de nombreux huissiers de l'Ouest de prendre part aux débats. Les présidents des Chambres régionale et nationale, ainsi que le procureur général près la Cour d'Oran étaient présents à cette rencontre. Par ailleurs, et en marge de la journée d'étude, on apprendra par la voix de M. Mezghiche, l'actuel président de la Chambre régionale des huissiers de l'ouest, que «bien qu'Oran soit en pole position de l'application des décisions de justice, des plaintes ont été déposées par des citoyens à propos de quelques dépassements constatées impliquant des huissiers de justice». Ainsi, sur les 62 sanctions enregistrées à l'échelle nationale, 12 dossiers concernent Oran avec seulement des suspensions pour une durée déterminée allant jusqu'à 3 mois, alors qu'à l'échelle du pays 4 radiations ont été prononcées. Il y a lieu de noter, à ce titre, que l'Algérie occupe actuellement un siège au bureau exécutif de l'Union internationale des huissiers de justice. Le poste n'est pas usurpé. Concernant l'Algérie, le taux d'application des décisions avoisine les 92%, alors que le taux à l'échelle internationale est en moyenne de l'ordre de 60%, dira M. Mohamed Chérif, le président de la Chambre nationale des huissiers de justice.