En effet, durant des décennies, cette agglomération montagneuse enclavée est presque sans aucune ressource ne pouvait en aucune manière répondre aux aléas des habitants qui vivaient dans le dénuement le plus total. S'est ajouté à cela le terrorisme qui a sévi dans cette région et qui a vu le départ de toute une population à la recherche d'un endroit loin des exactions terroristes. Leurs terres et leurs maisons ont été abandonnées pour laisser place à un vide total. Depuis 2004, Béni Milleuk a changé du fait que de nombreux projets ont été inscrits dans le cadre du retour des population grâce à l'état qui a consenti de nombreux efforts pour la relance des activités économiques en s'impliquant d'avantage dans le domaine agricole par le biais du programme de proximité de développement rural intégré (PPRDI). Ce plan ambitieux a permis à la population de bénéficier de l'aide de l'Etat par l'acquisition de cheptel caprin, l'apiculture, et l'arboriculture ainsi que des logements ruraux à travers toute la commune. Par ailleurs, grâce notamment à l'autorité de wilaya qui à chaque sortie sur le terrain répondait positivement aux attentes des villageois. C'est ainsi que les prises de contact avec la population se sont soldées par la réalisation de routes et de pistes de montagnes qui vont permettent aux fellahs d'écouler leur marchandise plus facilement tant à l'intérieur de la wilaya de Tipasa qu'avec les wilayas limitrophes Aïn-Defla et Chlef. Durant la première visite de Mohamed Ouchen en 2004, nous avons remarqué que la population de cette bourgade endurait de nombreuses difficultés liées principalement à l'éducation au transport et à l'approvisionnement des denrées. A titre illustratif, la bouteille de gaz était ramenée de Damous en taxi pour la coquette somme de 500 DA en plus du transport des élèves du cycle moyen qui étaient obligés de se rendre au chef de daïra en camionnette en payant 100 DA pour le voyage par manque d'établissement adéquat. La baguette de pain frise les 15 DA compte tenu qu'il n'y avait pas de boulangerie. Aujourd'hui, les choses ont littéralement changé le village est doté d'un CEM de deux boulangerie, d'un dispensaire, d'une maison de jeunes. Si le retour de la population s'est fait dune façon progressive, il fallait aux autorités de trouver des solutions immédiates pour maintenir les habitants sur place. L'alimentation en eau potable a toujours été un véritable casse-tête, et c'est justement à la faveur de la dernière visite du wali que cette problématique a été résolue malgré la rareté de la ressource en eau ainsi que les contraintes du relief. Il a fallu donc puiser cette eau en aval de l'oued El-Kebir en 2006 grâce à deux forages avec un débit de 864 m3/j pour distribuer cette denrée en direction des douars épars. Reste l'acheminement pour cela il a fallu dégager une enveloppe financière de 95 millions de dinars afin de réaliser les différentes canalisations et le château d'eau qui est, rappelons-le, opérationnel depuis 2008. En outre le chef de l'exécutif a, au cours, de sa visite supervisé les travaux de réalisation d'un troisième puits de 25 ml, toujours sur le lit de l'oued El-Kebir pour un montant de 1,4 million de dinars pour un débit prévisionnel de 3 litres par seconde, soit un volume de 259m3/j. Enfin en ce qui concerne les douars de Sidi Zoura et Taffssassine avec une population de 2 000 âmes ainsi que le douar Bouhlou où habitent 1 000 habitants sont totalement désenclavés vu qu'ils ont tous bénéficié d'opération leur permettant d'intégrer le réseau d'assainissement, l'aménagement et le revêtement de la route sur un linéaire de 7 km et l'alimentation en eau potable.