L'UGCA, en quête de stratégie pour la régulation et la stabilité des prix, continue d'être acculée par cette hausse qui cache bien son nom. L'oignon, la tomate, la laitue, le poivron, la courgette et même les aubergines sont hors de portée des bourses moyennes, et pour ce qui est des fruits, les ménagères sont dans l'obligation de faire l'impasse. A part, la pomme de terre qui se négocie entre 20 et 30 DA, l'oignon sec a atteint le seuil de 120 DA le kilo, la tomate est cédée à 100 DA, la courgette à pas moins de 80 DA le kg, le prix des poivrons oscille entre 100 et 110 DA. Pour ce qui est des fruits, la pomme affiche 200 DA le kg, les poires de 320 DA, l'orange de 180 DA la fraise coûte entre 250 et 300 DA, et la banane qui est cédée entre 120 et 130 DA. Les différences de prix entre les marchés de gros et de détail dépassent parfois les 80% dans de nombreux cas, ce qui implique que les détaillants imposent leur diktat en toute impunité en attendant la réglementation des marges bénéficiaires et la régulation des produits à large consommation.