Aussi bizarre soit-il, chaque fois que l'équipe nationale se qualifie à un Mondial, l'USM Aïn Beïda accède en division supérieure. Comme en 1982 et en 1986, cette équipe de l'est algérien vient de réaliser le rêve de tous ses fans en accédant en division Deux. Un juste retour des choses si l'on sait que cette équipe était l'une des meilleurs de notre élite. Comme l'équipe nationale, elle a connu plus de vingt ans de traversée de désert mais cette fois-ci, elle revient même de très loin. D'ailleurs, j'ai le pressentiment que l'équipe nationale va déjouer tous les pronostics exactement comme en 1982 et 1986, les deux fois que Aïn Beïda a connu ces deux accessions en division Une. Ce n'est pas de la superstition mais presque une conviction. Aïn Beïda reste et restera un porte-bonheur pour les Fennecs. Ne dit-on pas jamais deux sans trois ? Pour vous dire, toute l'équipe d'Aïn Beïda était présente, en 1982, au stade El Molinon de Gijon pour supporter les Verts contre la RFA. Ce jour-là, notre équipe nationale a ébloui le monde en administrant une magistrale leçon de football aux arrogants Allemands et elle est sortie victorieuse puis éliminée par cette historique combine entre ces mêmes Allemands et les Autrichiens. Et oui, les joueurs de Aïn Beïda et ses dirigeants étaient au stade ce jour-là, et ils le seront peut-être en Afrique du Sud pour porter un autre bonheur aux Verts. Vous voyez que le hasard fait bien les choses. De toutes les façons, moi j'y crois et même fermement. Vous aussi, vous devez croire en notre équipe nationale dont les chances de passer le premier tour du Mondial sont intactes. Et celui qui est sceptique n'a qu'à se cloîtrer chez-lui et laisser les Fennecs faire le reste. Surtout que Aïn Beïda vient d'accéder. Il ne reste plus longtemps pour que nos Fennecs rentrent dans le bain à travers les matchs de préparation pour affûter leurs armes avant d'atterrir en Afrique du Sud où tous les Algériens les attendent et espèrent les voir agir comme leurs prédécesseurs en Espagne et au Mexique.