Les fonctionnaires de l'APC de Souama dans la daïra de Mekla, 30 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou ont observé hier une grève. Ils protestent contre l'agression dont a été victime, dimanche dernier, un de leurs collègues, en plein exercice de ses activités. La victime, ingénieur en génie civil de son état, affecté par les services de la wilaya au service technique de la mairie de Souama, a été roué de coups par les fils d'un entrepreneur sur un chantier dont il a la charge d'assurer le suivi des travaux. Elle a été agressée à coups de pieds, de poings et même de barres de fer, selon les fonctionnaires de l'APC de Souama, joints hier par téléphone. La victime, a-t-on précisé de mêmes sources, était accompagnée du BET. C'était dans le chantier des travaux de réalisation du nouveau siège de l'APC de Souama. Evacuée à l'hôpital d'Azzazga, la victime s'en est sortie avec des blessures plus ou moins graves ayant nécessité un arrêt de travail de 10 jours, délivré par le médecin légiste. Une plainte a été déposée auprès des services de la Gendarmerie nationale, brigade d'Illoula (Bouzeguène), a-t-on ajouté. Tous les services de l'APC de Souama étaient paralysés. Le mot d'ordre de grève a été suivi à l'unanimité. «Halte à la hogra», «pour le respect des fonctionnaires» étaient, entre autres, les slogans portés sur les banderoles fixées à l'entrée de l'APC de Souama. Signalons par ailleurs qu'un acte similaire, l'agression d'un fonctionnaire de la mairie, a été enregistrée moins de 24 h après celle de Souama. C'était à Souk El Tenine dans la daïra de Maâtkas, au sud-est de Tizi Ouzou. Lundi dernier, un employé de ladite commune a été pris à partie par un citoyen à l'entrée du parc communal. Une agression vivement dénoncée par le personnel de cette municipalité qui a eu recours à un débrayage.